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le Monolecte
Je ne raserai pas gratis
Article mis en ligne le 15 février 2011
dernière modification le 13 février 2011

Et voilà comment on passe du projet de société au programme, petite énumération de promesses qui n’engagent que ceux qui y croient.

Parce que ton citoyen, il consomme de la politique comme du yaourt. C’est normal. Cela fait des années que les markéteux l’ont convaincu que la politique, c’est l’affaire des pros et que son seul boulot à lui, c’est de choisir de temps en temps celui qui rasera gratis le reste du temps. L’homme providentiel ! Parce que c’est rarement une femme, déjà !(...)

J’y vais juste pour tenter de donner l’occasion de penser la politique autrement, ne pas continuer avec la même machine à perdre. Non pas des sièges, des voix, des subsides, de l’influence, mais de la vie, du bien-être, du vivre-ensemble.
J’y vais parce que je crois qu’il est de notre responsabilité à tous et donc à chacun, d’œuvrer pour améliorer notre société, notre quotidien, nos existences de sorte que l’on puisse toujours léguer à nos enfants un monde meilleur que celui qui nous a vus naître.(...)

Parce que c’est ça, la grande leçon des révolutions du Maghreb : les peuples ont cessé d’attendre qu’on vienne les libérer. Ils ont cessé d’attendre que les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Ils sont allés au tas, tous ensemble. Ils ont compris que pour construire un monde meilleur, il faut vraiment tous s’y coller, il faut tous y penser, tous proposer quelque chose, faire quelque chose, tout, plutôt que d’attendre sur son cul que les professionnels de la politique s’occupent d’eux, comme ça, pour le plaisir et dans un grand esprit de sacrifice.(...)

La politique finit toujours par nous rattraper. Le jour où on découvre que les règles du jeu ont tellement changé qu’on n’arrive plus à vivre heureux dans notre petite bulle bien protégée du monde.(...)

Ma seule victoire sera d’être devenue totalement inutile, c’est que la politique sera devenue l’affaire de tous, tout le temps.(...)

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