🌿 INTERVIEW DE #STELLAMORIS PAR #STUNDIN DU 31 JUILLET 2021 🇮🇸🇬🇧🇫🇷
⚠️ L’ULTIME COMBAT - JULIAN N’A PLUS BEAUCOUP DE TEMPS ⏳
🇮🇸 📰 Par Bjartmar Oddur Þeyr Alexandersson pour #STUNDIN, le 31 juillet 2021 - Merci Stella
[🇬🇧 below]

🌿 De passage en #Islande, Stella Moris, la compagne de Julian #Assange, fondateur de #Wikileaks, exhorte les Islandais de se battre pour sa libération. Elle souhaite que #KatrínJakobsdóttir s’implique personnellement dans cette affaire.

🇮🇸 Vous vous battez pour la libération de Julian Assange depuis presque plus de huit ans maintenant ... Dans quelle mesure cela vous a-t-il personnellement affectée ?

🌿 Eh bien, cela a vraiment pris le dessus sur ma vie, depuis le début, parce que j’étais consciente que la liberté de Julian était l’une des choses les plus capitales pour notre droit à la connaissance, à la justice. Je savais aussi les dangers que présentent les forces obscures qui le veulent en prison, le réduire au silence et lutter contre ce pour quoi il se bat.

🇮🇸 Les gens normaux ne devraient pas se voir confrontés à de telles expériences. Comment cela vous a-t-il affecté ? Et votre perception du monde sur la façon dont il fonctionne dans cette affaire ?

🌿 Eh bien, quand j’ai commencé, je pensais que j’étais une personne sainement cynique. Je comprenais un peu le fonctionnement du pouvoir à une large échelle. Et je pense avoir beaucoup appris sur la façon dont il fonctionne à petite échelle. Mais ce sujet m’a également intéressé et attiré, notamment parce que mes parents ont participé à la lutte contre l’apartheid. Nous vivions au Botswana, et ils luttaient activement contre l’apartheid à leur manière. Et le cercle d’amis de mes parents était composé de combattants de la liberté, d’intellectuels, d’écrivains, d’artistes, qui se battaient pour la démocratie en Afrique du Sud. C’est donc à travers ce prisme que j’ai compris le monde, à travers l’injustice que représentait le système de l’apartheid et avec les bonnes personnes qui se battaient pour la liberté. C’est ainsi que j’ai été éduquée. Et je pense donc que cela a largement influencé mon désir de libérer Julian.

🇮🇸 Au début, diriez-vous que vous n’étiez peut-être pas encore consciente de la dimension de l’ennemi que vous combattiez ?

🌿 Je pense que personne ne peut vraiment identifier les contours, ou les innombrables ramifications des forces qui s’opposent à Julian, parce que Julian a non seulement déclenché la colère des sphères de pouvoir de l’armée américaine, ou du secteur du renseignement américain, mais aussi des banques et de Big Pharma, entre autres. De nombreux intérêts puissants veulent donc réduire Julian au silence, de différentes manières, et nous avons vu comment cela fonctionnait en pratique, par exemple, lorsqu’en 2010, Julian et WikiLeaks publiaient les journaux de bord de la guerre d’#Afghanistan, et d’#Irak, et les câbles diplomatiques, et que des sociétés de cartes de crédit ont commencé à bloquer les dons à WikiLeaks. C’était une sorte de censure privée, influencée par le contexte politique. Et les exemples de ce genre sont nombreux. Et, bien sûr, les tribunaux islandais ont jugé cela illégal.

🇮🇸 Comme vous le dites, il a été attaqué sur de nombreux fronts, puisqu’il a dénoncé de nombreux secrets concernant plusieurs organisations, voire des personnalités, des banques, des entreprises pharmaceutiques, des militaires, des gouvernements, etc. Certaines personnes diraient simplement que c’est un combat perdu d’avance. Et pourquoi ne pas nous rendre compte maintenant, comme vous le dites, au bout de 10 ans de lutte contre un système qui semble invincible. La lutte en vaut-elle la chandelle ?

🌿 C’est plutôt que si nous perdons ce combat, nous perdons nos libertés, nous perdons la démocratie, nous perdons notre droit de savoir, c’est un peu comme la Mère de tous les combats. Tant de choses convergent dans l’attaque contre Julian. ll faut qu’il le gagne, car s’il perd ce combat, nous sommes tous perdants. Il ne s’agit pas seulement d’une atteinte au journalisme, c’est une atteinte aux valeurs fondamentales des démocraties libérales, cela crée un nouveau standard qui limite nos libertés de façon permanente. Il ne s’agit donc pas seulement d’un homme, même si cela vise Julian en tant que personne. Il s’agit de ces grands principes, mais aussi d’un homme innocent politiquement persécuté, vicieusement attaqué et emprisonné abusivement. Il s’agit des crimes qu’il a dénoncés, mais aussi des crimes qui sont constamment perpétrés contre lui, des abus de procédure à son encontre. Si on laisse faire, nous sommes tous perdus, et nous pouvons oublier la démocratie libérale. Nous vivons dans un système où nous ne sommes pas autorisés à avoir un aperçu du fonctionnement interne du gouvernement. En fait, à partir du moment où nous dénonçons les rouages du gouvernement, nous sommes jetés en prison, et réduits au silence pour toujours.

🇮🇸 Et pourquoi pensez-vous qu’il n’y a pas plus de gouvernements dans le monde, de gouvernements démocratiques élus et de membres de leurs parlements, pour se lever et dire "Ça suffit !. Cet homme n’a commis aucun crime !".

🌿 De nombreux responsables politiques de divers pays se lèvent, même si cela se passe ailleurs que chez eux. Ils sont conscients des implications et de l’attaque contre la souveraineté du reste du monde. Les pays du reste du monde qui voient ce qu’on fait à Julian, savent qu’il s’agit d’une attaque contre un homme considéré comme l’un des plus grands combattants de la liberté d’expression, l’un des plus grands journalistes de ces dernières années. Je crois que c’est dû à une méconnaissance des véritables mises en accusation, car c’est en fait le journalisme de Julian qui est criminalisé, ce qui revient à attaquer le droit du public à l’information. Mais ce n’est pas le principal obstacle. Le plus grand problème tient à ce que de nombreuses personnes ayant une influence politique sont également liées à ces centres de pouvoir que Julian a bousculés et cherchent à le museler. Mais l’ensemble de la classe politique n’est pas dans ce cas. C’est en train de changer. Le soutien à Julian grandit. Même l’OSCE, le Conseil de l’Europe et l’ONU qui sont des alliés incontournables dans ce combat. En fait, pour quiconque s’y intéresse, l’affaire est tellement claire. La persécution politique est si évidente que même certains acteurs de l’establishment s’y opposent, et la combattent.

🇮🇸 Que peuvent faire les gens pour aider Julian dans ce combat ?

🌿 Il faut qu’ils expriment leur soutien à Julian. Il ne faut pas hésiter à appeler Julian par ce qu’il est : un journaliste. Il ne faut pas hésiter à nommer par son nom ce qui se passe ici. La persécution politique d’un journaliste, la persécution politique de la personne qui s’est battue pour le droit du public à savoir, voilà ce qui est attaqué. Voilà ce qui est mis derrière les barreaux. Cela exige que tous ceux qui peuvent avoir une influence sur la situation agissent de manière décisive, car la réalité est que Julian n’a plus beaucoup de temps. Il a connu des conditions de vie atroces pendant sept ans à l’ambassade, et il se trouve en ce moment même dans une effroyable prison, depuis plus de deux ans, bientôt deux ans et demi. Il ne devrait pas y être. Julian est un intellectuel d’une grande douceur. C’est un intellectuel reconnu. Et il est puni. Parce que ces forces politiques instrumentalisent la loi et l’application de la loi pour le garder là, et elles le maintiennent délibérément là, enfermé . Il ne s’agit pas d’un statu quo inévitable. Des puissances retiennent Julian en prison, et il nous faut mobiliser les forces capables de le faire sortir de cette cage. C’est une affaire politique. Elle est donc influencée par ce que les gens ressentent et expriment à propos de la situation ; et c’est ce qui détermine les possibles. Je demande donc instamment à toute personne dotée de conscience d’exprimer son opposition à cette attaque vicieuse contre Julian et contre toutes nos libertés.

🇮🇸 D’autres personnes sont touchées par cette affaire. Par exemple, vos enfants, savent-ils au moins ce qui se passe ? Comment le prennent-ils ?

🌿 Ils ne savent pas vraiment. Ils savent que nous sommes séparés physiquement, mais que Julian veut rentrer à la maison, que nous sommes une famille, une entité, que notre maison est la maison de Julian, mais que nous devons aller le voir parce qu’il ne peut pas rentrer chez lui. Notre aîné a quatre ans, et commence à comprendre un peu mieux le monde. Et j’introduis en douceur, petit à petit de nouveaux concepts. Ils savent que Julian est un héros, que certaines personnes ne veulent pas qu’il soit libéré, et que nous nous battons pour qu’il revienne. Et que nous, mais aussi des millions de personnes dans le monde entier se battent pour qu’il rentre à la maison. Et c’est aussi pour cette raison que j’ai voulu qu’ils voient ce soutien. On a récemment célébré le 50e anniversaire de Julian sur la place du Parlement, au Royaume-Uni. J’ai emmené les enfants, on a fait un pique-nique, il y avait un gâteau. Et beaucoup de soutiens. Je voudrais qu’ils perçoivent que le soutien des personnes qui se battent pour que Julian rentre à la maison est plus fort que celui des personnes qui l’empêchent de sortir. Tous les parents sont confrontés à ce dilemme : comment présenter ces concepts complexes à leurs enfants, comment expliquer la mort ? Comment comprendre que votre père a été déshumanisé, soumis à la torture psychologique et abusé par les autorités ? On ne dit évidemment pas ça à un enfant de quatre ans. Quand on est dans la prison, Julian a le droit de tenir les enfants. Il peut leur lire des histoires. Je ne peux pas le toucher ou le prendre dans mes bras,, ou quoi que ce soit d’autre. Mais il peut toucher les enfants. Et c’est vraiment, c’est vraiment important.

🇮🇸 Comment se passent les sorties de visite en prison ?

🌿 Chaque fois que je sors, je suis complètement choquée. Intellectuellement, vous comprenez la situation. Mais ensuite, ça vous atteint quand vous êtes là, et que vous partez. Et on se dit : " Pourquoi est-ce que je ne peux pas partir avec Julian ? Pourquoi est-il détenu là ? Pourquoi ces gens l’empêchent-ils de partir ? Pourquoi doit-il franchir cette porte de fer pour aller dans une cellule, et y être seul ? Pourquoi dois-je vivre une vie de mère célibataire ? Il n’a rien fait de mal. Il a fait tout ce qu’il fallait. Il a incarné ce que nous disons être nos valeurs. Et cette punition, qui est là pour que tout le monde la voie, est juste une sanction abusive scandaleuse en marge des lois supérieures, elle est permanente et profondément injuste. Je pense donc qu’il faut maintenir la pression, et cette indignation pour ne jamais l’accepter. Je suis persuadée que Julian va gagner. Surtout parce que l’affaire est si corrompue. Les mesures prises contre Julian sont si tordues que tout le monde peut s’en rendre compte. Les accusations contre Julian ne reposent sur aucune base. Chacune des mesures prises à son encontre est entachée d’illégalité et d’abus.

🇮🇸 Si vous pouviez faire passer un message au président #Biden, quel serait-il ?

🌿 De ne pas marcher dans les pas du président #Trump, que l’attaque contre Julian est une attaque contre les valeurs centrales de la Constitution américaine. L’administration Biden a le choix. L’enquête contre Wikileaks a commencé quand #Obama était président, en 2010. Et quand Obama a quitté ses fonctions en 2016, il a décidé de gracier Chelsea Manning, la source des publications de Wikileaks, et a également décidé que Julian ne serait pas poursuivi. L’affaire contre Julian n’est donc survenue que sous Donald Trump. Et l’administration Biden est confrontée à un choix : soit se ranger du côté de l’héritage d’Obama, soit poursuivre l’héritage de Trump. Et l’héritage de Trump est un changement radical par rapport à ce qui a été fait auparavant, car c’est la première fois qu’ils s’en prennent à celui qui a reçu des documents d’une source et les publie. C’est une décision politique de l’administration Biden, de poursuivre, de décider de poursuivre les éditeurs et les journalistes,

🇮🇸 Le gouvernement Biden a repris l’affaire. Qu’en pensez-vous ? et pourquoi selon vous, elle n’est pas terminée ?

🌿 Je pense qu’il y a différentes forces au sein du gouvernement américain. Certains poussent pour, d’autres contre. La poursuite de cette affaire a un coût pour l’administration Biden. En février, dès l’arrivée de Biden, je pense que 25 des principales organisations de défense de la liberté de la presse et des libertés civiles aux Etats-Unis ont écrit une lettre à Biden pour lui demander d’abandonner l’affaire. Et, évidemment, leurs procureurs de carrière au DOJ veulent se faire un nom. Et une fois que l’affaire est déclenchée, elle suit son cours dans les tribunaux jusqu’à ce qu’il soit décidé de l’abandonner. Ce qui est assez clair, c’est que l’affaire est en train de capoter. Ils n’ont jamais vraiment eu de dossier. Ils ont dû inventer une nouvelle application de la loi sur l’espionnage afin de trouver un moyen de mettre Julian en prison. Cela va également à l’encontre des intérêts de Biden lorsqu’il essaie de faire croire au monde que les États-Unis défendent la liberté des médias dans le monde. L’affaire contre Julian est, par définition, une attaque contre la liberté des médias dans le monde, parce qu’il n’est ni un journaliste américain, ni présent sur le territoire américain. Ils utilisent un dispositif d’extradition pour l’amener aux États-Unis et l’emprisonner. Ce que dit le gouvernement américain, c’est qu’aucun journaliste, où qu’il soit, n’est autorisé à faire son travail et à publier la vérité sur ce que fait le gouvernement américain, sous peine d’être enfermé dans une cellule pour le restant de ses jours. Tout ceci fait ressortir les énormes contradictions de ce que le gouvernement américain essaie de projeter avec Biden, et les effets exactement opposés. Dans ce cas précis, ils mettent l’une des personnes les plus respectées au monde dans une prison qui abrite de terribles criminels. C’est ce que les États-Unis disent à propos d’autres pays. C’est ce que les pires régimes font à leurs journalistes, à leurs dissidents, à leurs intellectuels de renom. Et c’est précisément ce que les États-Unis font à Julian. La seule chose que l’administration Biden puisse faire est d’abandonner l’affaire, avec ses autres ramifications. Elle aura des conséquences pour l’administration Biden, qui reproche à la Chine d’emprisonner ses dissidents. C’est une décision politique de l’administration Biden, de poursuivre, de décider de poursuivre les éditeurs et les journalistes,

🇮🇸 Le gouvernement Biden a repris l’affaire. Qu’en pensez-vous ? et pourquoi selon vous, elle n’est pas terminée ?

🌿 Je pense qu’il y a différentes forces au sein du gouvernement américain. Certains poussent pour, d’autres contre. La poursuite de cette affaire a un coût pour l’administration Biden. En février, dès l’arrivée de Biden, je pense que 25 des principales organisations de défense de la liberté de la presse et des libertés civiles aux Etats-Unis ont écrit une lettre à Biden pour lui demander d’abandonner l’affaire. Et, évidemment, leurs procureurs de carrière au DOJ veulent se faire un nom. Et une fois que l’affaire est déclenchée, elle suit son cours dans les tribunaux jusqu’à ce qu’il soit décidé de l’abandonner. Ce qui est assez clair, c’est que l’affaire est en train de capoter. Ils n’ont jamais vraiment eu de dossier. Ils ont dû inventer une nouvelle application de la loi sur l’espionnage afin de trouver un moyen de mettre Julian en prison. Cela va également à l’encontre des intérêts de Biden lorsqu’il essaie de faire croire au monde que les États-Unis défendent la liberté des médias dans le monde. L’affaire contre Julian est, par définition, une attaque contre la liberté des médias dans le monde, parce qu’il n’est ni un journaliste américain, ni présent sur le territoire américain. Ils utilisent un dispositif d’extradition pour l’amener aux États-Unis et l’emprisonner. Ce que dit le gouvernement américain, c’est qu’aucun journaliste, où qu’il soit, n’est autorisé à faire son travail et à publier la vérité sur ce que fait le gouvernement américain, sous peine d’être enfermé dans une cellule pour le restant de ses jours. Tout ceci fait ressortir les énormes contradictions de ce que le gouvernement américain essaie de projeter avec Biden, et les effets exactement opposés. Dans ce cas précis, ils mettent l’une des personnes les plus respectées au monde dans une prison qui abrite de terribles criminels. C’est ce que les États-Unis disent que les autres pays font. C’est ce que les pires régimes font à leurs journalistes, à leurs dissidents, à leurs intellectuels publics. Et c’est précisément ce que les États-Unis font à Julian. La seule chose que l’administration Biden puisse faire est d’abandonner l’affaire, qui a d’autres ramifications. Elle a des conséquences pour l’administration Biden, qui reproche à la Chine d’emprisonner ses dissidents. Le gouvernement chinois dit : "Regardez ce que vous faites à Assange. Les différences ? Julian risque 175 ans, un temps considérable pour avoir publié des informations véridiques dans l’intérêt du public".

🇮🇸 Pensez-vous que les gens comprennent cela ?

🌿 Je pense que les gens le comprennent instinctivement. Ils peuvent avoir l’impression de devoir approfondir le sujet pour pouvoir en discuter. Mais je ne pense pas que ce soit nécessaire. Vous n’avez pas besoin des détails précis que seule une poignée de personnes connaissent pour l’avoir vécu pendant 10 ans. Pas besoin de ça. Il faut juste comprendre que Julian a publié des informations qui dénoncent des crimes et les actions corrompues de gens puissants. Et qu’ils se vengent de lui. Et qu’il est emprisonné à tort, et qu’il souffre. Et que c’est le processus qui constitue la punition. Il ne purge pas de peine, il suffit de regarder le fond de l’affaire. Il est emprisonné pour avoir publié des informations dans l’intérêt du public. C’est tout ce que vous avez besoin de savoir. Et au fil du temps, les détails sur la façon dont il est et
a été lésé vont apparaître. Mais la véritable nature de ce qui se passe ici, je pense, est assez évidente et de plus en plus évidente pour tous.

🇮🇸 Avez-vous un message spécifique pour le peuple islandais ou le gouvernement islandais ?

🌿 Vous savez, Julian admire beaucoup le peuple islandais. Il a passé beaucoup de temps ici en 2009 et 2010, pour constater l’esprit combatif de la population islandaise, ainsi que les positions courageuses que les responsables politiques ont prises. Par exemple, dans cette lettre multipartite adressée à Biden et lui demandant d’abandonner l’affaire. Mon message est le suivant : faites pression sur l’administration Biden pour qu’elle abandonne l’affaire, publiquement et en privé, à tous les niveaux, au plus haut niveau. L’Islande a toujours joué un rôle important dans l’affaire, et c’est ici que le Collateral Murder " a été édité et conçu. Et maintenant, une grande partie des abus de l’affaire se dénouent ici grâce aux révélations du stunden sur la collaboration du FBI et du DOJ avec sigurdur thordarson. Donc, je pense que l’Islande est la clé, elle l’a toujours été. Les Islandais ont toujours été incroyablement favorables à Wikileaks et à Julian, en raison de ce que Wikileaks a révélé sur les banques en 2009 et 2010. Je pense donc que de nombreux éléments et détails se dissipent, car les Islandais comprennent vraiment ce qu’est Wikileaks et ce qu’est Julian.