
Haroun Tazieff est l’un des pères de la volcanologie contemporaine. Pour le grand public de la seconde moitié du XXe siècle, c’est avant tout l’homme de la beauté des volcans et des sciences de la Terre. Futura a retrouvé des extraits de son plus beau documentaire et, à l’occasion de la Fête de la science, le rend disponible pour perpétuer l’héritage et la mémoire du grand homme.
Pour l’immense majorité des enfants du millénaire, le nom de Haroun Tazieff (et peut-être même celui de Cousteau) ne dira probablement pas grand-chose. Mais, pour la génération X, et plus encore celle des baby-boomers, c’est un nom mythique, qui invite au rêve ainsi qu’à la science ; dans certains cas, il est même à l’origine d’une vocation, celle de volcanologue.
Plusieurs générations de Français, à partir de la fin des années 1950 jusqu’aux années 1990, se sont ainsi émerveillées devant ses films et documentaires. En 1959, il réalisa son premier long métrage, Les Rendez-vous du diable, qui marqua durablement les esprits, puis, en 1966, Le Volcan interdit, film nommé aux Oscars en 1967 et qui avait pour sujet le volcan Nyiragongo, en République démocratique du Congo (Haroun Tazieff fut le premier à le gravir victorieusement pour y découvrir, en 1948, le plus important lac de lave permanent au monde).
Parmi les documentaires produits par Haroun Tazieff, il en est un, mythique, qui comporte sept parties de 52 minutes chacune et qui a été réalisé par Jean-Luc Prevost. Intitulé Haroun Tazieff raconte sa Terre (il s’agissait de sa vision personnelle de la Planète bleue, et donc d’un titre choisi avec humilité), il est passé en 1984 à la télévision avec de superbes images, mais surtout une bande-son magique et envoûtante que l’on doit au compositeur Robert Viger.
Il reste malheureusement très peu de traces de ce documentaire. Toutefois, Futura vous présente aujourd’hui, en exclusivité, un extrait de l’une des parties du documentaire