
Ce samedi 23 janvier, lors des Assises citoyennes (acte 2), l’équipe municipale de Grenoble, conduite par le maire EELV Eric Piolle, a lancé l’une des mesures phares de son mandat : un droit d’interpellation.
Le nouveau « droit d’interpellation » grenoblois, imaginé par la Ville de Grenoble, a été baptisé « dispositif d’interpellation et de votation d’initiatives ». Il devrait être voté lors du conseil municipal du 29 février prochain. Ses modalités sont particulièrement audacieuses. « Le système a été pensé pour être engageant, afin qu’il donne du pouvoir d’agir » expliquait Pascal Clouaire, adjoint à la démocratie locale, samedi 23 janvier, lors des Assises Citoyennes (acte 2). « Il y a deux chiffres clés à retenir : 2000 et 20 000 » poursuit-il. Pour qu’une pétition soit prise en compte, son auteur devra réunir seulement 2000 signatures.
L’objet de la pétition (qui devra relever des compétences de la Ville) est ensuite débattu au conseil municipal. A partir de là, « deux possibilités seulement, pas d’échappatoire » : soit le conseil accepte la mesure et propose une délibération dans les trois mois, soit le conseil municipal ne veut pas s’engager et soumet cette question aux Grenoblois par une votation citoyenne. Pour que le projet soit adopté, les porteurs de l’objet de la votation devront récolter 20 000 voix majoritaires. « La spécificité et la force de notre droit d’interpellation est de lier un système de pétition à un système de votation », insiste l’adjoint. (...)