
Les députés grecs ont approuvé le projet de référendum du Premier ministre Alexis Tsipras sur les exigences des créanciers. Le Premier ministre est convaincu que le peuple opposera un refus net à l’ultimatum de l’UE et du FMI
Le référendum a été approuvé par 178 députés et rejeté par 120 sur un total de 300 parlementaires. Les députés de la majorité gouvernementale de gauche radicale Syriza et leurs alliés de droite souverainiste Grecs indépendant (ANEL) ont voté pour le référendum, de même que les députés du parti neonazi Aube dorée. Conservateurs de la Nouvelle Démocratie et socialistes du Pasok ont voté contre, tout comme les communistes du KKE et le parti centriste Potami.
"Les débats ont été houleux au parlement. L’opposition – conservateurs et Potami - a été prise de court par ce référendum et elle considère que quelle que soit la question posée aux Grecs dimanche prochain, cela reviendra à choisir pour ou contre l’euro", explique Alexia Kefalas, correspondante à Athènes.
Les Grecs lassés par les débats
Les débats se sont achevés par un grand discours d’Alexis Tsipras qui est persuadé que "le peuple grec dira un grand non à l’ultimatum" des créanciers lors de cette consultation. "C’est une question de dignité, d’espoir et de démocratie. Nous le devons à nos enfants et aux futures générations, nous le devons au peuple grec et à ses sacrifices pour que nous restions un peuple souverain", a déclaré le Premier ministre au Parlement. (...)