
L’acte XIV a une nouvelle fois mobilisé à Lyon samedi dernier. La manifestation s’est soldée par 13 interpellations pour "port d’objets prohibés" et "violence contre les forces de l’ordre". Un seul manifestant est passé en comparution immédiate, les autres ayant soit été relâchés, soit passent en procès plus tard. Une manifestante d’un autre acte a vu son procès reporté. Récit.
Au tribunal ce lundi
Un étudiant en première année de BTS passe en comparution immédiate pour « violences sans ITT sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences et des dégradations » ainsi que détention de cannabis (4g) et herbe (6g).
Il a été interpellé par plusieurs policiers en début de soirée, dans le métro, car « sur le moment » [pendant la manifestation] ce n’était pas possible au dire des policiers. Personne n’a été blessé par ses jets de pierres. Il a reconnu les faits en gardav’. (...)
Verdict : 6 mois avec sursis et obligation de suivre un stage de citoyenneté (à ses frais).
Blessée par un tir de LBD, une gilet jaune se retrouve accusée par des policiers
Pendant l’acte XI (26 janvier), Virginie, gilet jaune, se prend un tir de LBD au niveau du torse quai Gailleton. Plusieurs jours après, elle décide d’aller porter plainte auprès de la police. Au courant de la plainte contre le tireur, l’institution policière réagit et porte plainte à son tour contre elle pour « violences sur agent dépositaire de l’autorité publique ». Ce lundi, deux jours après l’acte XIV, elle est convoquée dans un commissariat, puis placée en garde-à-vue et présentée le lendemain (après une nuit au poste de police) en comparution immédiate. (...)
Son procès est fixé au 27 mai (à partir de 14h) dans la salle des comparutions immédiates. Les gens qui étaient allés boire un coup après la comparution immédiaite se sont tous faits contrôlés par des policiers et la BAC qui les avait suivi.