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Greek crisis
Genre humain
Article mis en ligne le 12 juillet 2015

Mémorandum, alors troisième du genre (humain). La majorité Tsipriote a fait passer “son” texte à l’Assemblé, grâce au soutien des partis systémiques du trop vieux pays, ceux du ‘OUI’ et du 35%. Démocratie spoliée... sous le régime de l’authentique hétéronomie européiste.

Dix-sept députés SYRIZA, dont le ministre de l’Énergie, Panagiótis Lafazánis, ont voté ‘NON’ ou ils se sont abstenus. Le gouvernement vacille sans tomber (pour l’instant), le pays, de nouveau suspendu sur la corde raide attend son sort, ou n’attend plus grand-chose, d’Eurogroupe en Eurogroupe. La rue grecque est sous le choc.

“Voilà... c’était alors cela le ’NON’ du peuple ? Quelle honte ! En plus, les mesures du mémorandum seront encore plus lourdes à supporter et payer. Tsípras est terminé... il a fait comme tous les autres salauds”, réaction de Maria employé supposée petite car paupérisée par... essence, samedi matin à Méthana, dans le Golfe Saronique.

Hier vendredi, Tássos Pappás, très proche d’Alexis Tsípras comme on sait, avait exhorté les députés SYRIZA “à adopter la proposition du gouvernement, car il faut parfois reculer sans pour autant oublier nos vues stratégique. Même Lénine l’a fait, en signant le traité de Brest-Litovsk”, a-t-il rappelé sans impressionner grand monde il faut dire. Ce traité fut signé le 3 mars 1918 entre les gouvernements des empires centraux, menés par l’Empire allemand et la jeune république russe bolchevique, issue de la Révolution d’Octobre en Russie, dans la ville de Brest-Litovsk et mit fin aux combats sur le front de l’Est ; il a été ensuite dénoncé par le pouvoir soviétique de Moscou dès le 13 novembre 1918.

L’histoire ne se répète pas ou alors comme une tromperie. Aucunement impressionnée par l’argumentaire de SYRIZA de l’endroit, la sociologie de la Gauche (SYRIZA... de l’envers compris), ne décolère pas. Mes amis de sa mouvance Gauche ne savent pas encore comment vont-ils réagir dans la durée... ou dans la rupture. La rupture, est à l’ordre du jour... mais entre SYRIZA et... SYRIZA !

De l’autre côté... nous ignorons tout du chantage et des menaces qui ont été alors certainement proférées et exercées sur les Tsipriotes depuis le camp des “créanciers” et des pays... suffisamment “amis” et “alliés”. Les historiens du futur auront leur mot à dire, ou sinon WikiLeaks, d’après-demain. Patience.

Les sites internet proches de SYRIZA ne mâchent pas leurs mots... et nos maux (...)