
Deux mois après la catastrophe de Fukushima, et pour que cette page dramatique ne soit pas tournée trop rapidement, Greenpeace a déposé un immense gâteau d’anniversaire de 3mx3m devant l’assemblée générale de la BNP. Pourquoi la BNP ? Parce que cette banque est la première au monde à financer le nucléaire, sans prendre aucune mesure des risques des projets auxquels elle permet de voir le jour. Elle sera le principal financeur de l’immense projet de Jaïtapur qui consiste en 6 réacteurs EPR sur une faille sismique en Inde.
Areva et Edf sont les acteurs connus de la filière, mais ils ne sont finalement que la partie émergée de l’iceberg. D’autres acteurs ont leur part du gâteau nucléaire, des complices, qui discrets, permettent à cette l’industrie nucléaire de prospérer. Les financeurs, en premier lieu, doivent prendre leurs responsabilités et ne financer que des projets dont ils sont prêts à mesurer et à en assumer les risques. (...)
Sur l’échelle de risque indienne, la zone de Jaïtapur est classée à l’échelon 4 sur 5 avec des séismes pouvant atteindre une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter. Jamais une centrale nucléaire n’a encore été exposée à une telle magnitude. Voir la carte des zones sismiques indiennes. Les seuls réacteurs ayant subi un séisme de cette ampleur sont les japonais. (...)
L’opposition de la population sur place, principalement des agriculteurs et des pêcheurs, est massive
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Greenpeace demande que BNP se retire de ce projet scandaleux à Jaïtapur et que la banque fasse toute la transparence sur ses investissements radioactifs.(...)
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