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Expédition Thon 2016 : l’Esperanza a largué les amarres
Article mis en ligne le 19 avril 2016

C’est vendredi, à 16 h (heure de Paris), que l’Esperanza a quitté le port de Madagascar pour se rendre sur les zones de pêche des thoniers senneurs.

À l’heure qu’il est, l’Esperanza sillonne les eaux chaudes de l’océan Indien et traque les dispositifs de concentration de poissons (DCP).

Rappelez-vous, Thai Union

Fournisseur d’une boîte de thon sur cinq dans le monde, Thai Union est le géant mondial des produits de la mer et l’illustration d’une industrie du thon hors de contrôle.

Le groupe Thai Union est tentaculaire. C’est également la maison-mère d’une marque que l’on connaît très bien en France : Petit Navire. On trouve des ramifications de Thai Union aux quatre coins du globe. Bumble Bee aux États-Unis, John West en Grande-Bretagne, Mare Blu en Italie et Sealect en Thaïlande sont toutes les marques sœurs de Petit Navire.

Vous l’aurez compris, aujourd’hui, c’est au niveau international que nous souhaitons faire pression sur le marché du thon pour qu’il propose une offre en thon durable plus importante.
Destruction, carnage, pillage

Les dispositifs de concentration de poissons (DCP) utilisés par les bateaux qui approvisionnent les marques de Thai Union, dont Petit Navire, font des ravages. L’équipage à bord de l’Esperanza est déterminé à s’opposer à cette pêche destructrice. (...)

Du fait de la pression exercée par l’industrie thonière sur la ressource de thon, le poisson se fait de plus en plus rare. Cela met en péril le commerce des pêcheurs artisans car les stocks de thons ne sont pas les seuls à s’amenuiser. La pêche sur DCP entraîne des prises accessoires d’espèces non visées, finissant rejetées à la mer mortes ou mourantes. La pêche sur DCP génère 100 000 tonnes de rejet par an. Pourtant ces espèces sont vitales pour la subsistance des petits pêcheurs de certains territoires comme Madagascar, La Réunion ou Les Seychelles.
Au niveau mondial, Greenpeace agit depuis plusieurs années pour lutter contre la surpêche, afin de préserver la beauté et la diversité des écosystèmes marins. Aujourd’hui c’est à bord d’un des bateaux mythiques de Greenpeace, portant la voix de plus 300 000 personnes à travers le monde, que nous ferons tout pour ramener à la raison une industrie thonière hors de contrôle.