
Après avoir constaté l’existence de cultures illégales de soja transgénique tolérant le glyphosate dans la province de Los Ríos, un juge a ordonné le 15 janvier 2019 leur destruction, jugement confirmé en appel le 16 août 2019. L’interdiction de la culture des OGM est inscrite dans la Constitution. Depuis 2008. (...)
Le ministère de l’Agriculture a fait appel. Mais le 16 août dernier, les juges viennent non seulement de confirmer la sentence, mais aussi de l’amplifier [4] : ils demandent au ministère de l’Agriculture de contrôler, de façon permanente, la présence de cultures transgéniques de soja, mais aussi de céréales, plantes oléagineuses, légumes, racines et tubercules (entre autres).
Ils demandent également que le ministère de l’Agriculture forme les agriculteurs et les fonctionnaires sur l’interdiction de la culture des plantes transgéniques et la nécessité de les détruire si elles sont détectées. Enfin, ils demandent que soient identifiés les responsables "qui par leur action ou omission ont permis l’introduction et la commercialisation de semences et cultures transgéniques sans prendre de mesures adéquates".
Quant à la phrase symbolique à rajouter sur la page web du ministère, elle s’allonge et devient : « l’Équateur libre de plantes et de semences transgéniques selon l’article 401 de la Constitution. La souveraineté alimentaire est le droit de tous les peuples à produire et consommer des aliments sains et culturellement appropriés, obtenus selon des méthodes écologiques adéquates et durables »