
L’exécution de Majidreza Rahnavard, la deuxième en lien avec les manifestations qui secouent le pays, a eu lieu en public à Machhad, dans le nord-est. Au moins une douzaine de personnes ont été condamnées à mort.
Pour la deuxième fois en quelques jours, le régime iranien a procédé, lundi 12 décembre, à une exécution liée aux manifestations qui secouent le pays depuis trois mois, a annoncé Mizan News Agency, agence de presse liée à l’autorité judiciaire du pays.
« Majidreza Rahnavard, qui a été condamné à mort le 29 novembre pour l’assassinat à l’arme blanche de deux agents de sécurité et en avoir blessé quatre autres », a été exécuté en public à Machhad, selon l’agence, qui précise qu’il avait été arrêté le 19 novembre alors qu’il tentait de fuir le pays.
L’exécution en public d’un deuxième homme condamné en lien avec les manifestations est « une tentative flagrante d’intimider » les Iraniens afin qu’ils ne puissent « s’exprimer dans la rue et demander à vivre librement », a estimé lundi la ministre des affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, avant une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, rappelant que les Vingt-Sept allaient adopter de nouvelles sanctions contre le régime de Téhéran. « L’exécution de manifestants ne peut tenir lieu de réponse aux manifestations », a estimé Paris de son côté. (...)