
L’agro-business est tout sauf une solution d’avenir. C’est ce que nous rappellent les producteurs boliviens qui prônent l’agro-foresterie. Regardez.
L’impact du réchauffement climatique sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ne fait pas de doute. Sans action rapide et efficace, 600 millions de personnes supplémentaires pourraient être touchées par la faim d’ici 2080. Le secteur de l’agriculture et, par conséquent, de l’alimentation sont les premiers concernés par ce problème majeur. En Bolivie, les producteurs font de la résistance. (...)
Ici, l’agro-business encercle le pays et tente de convertir les petits paysans. D’un côté, le Brésil essaye de les convaincre de passer à un élevage extensif et à une exploitation intensive des forêts. De l’autre, Santa Cruz mise sur la monoculture. Résultat : la région est affaiblie par l’extraction et l’exploitation intensives de matières premières qui entraînent une dégradation des sols et une perte de la biodiversité. Cela contribue, de fait, aux dérèglements climatiques. Et comme trop souvent, les populations affectées sont les plus vulnérables comme les populations indigènes et les paysans.
Mais les producteurs boliviens comptent bien faire de la résistance. C’est ce qu’explique l’un d’eux au micro de CCFD-Terre solidaire (...)
pour promouvoir leurs méthodes à travers le pays, les boliviens ont créé le CIPCA en 1976. Cette structure de recherche et de promotion de la paysannerie est soutenue par la CCFD-Terre Solidaire. Son objectif : accompagner les initiatives locales dans le secteur agricole. Bien sûr, ces alternatives économiques et sociales s’engagent à respecter l’environnement et la vie socioculturelle de la région amazonienne. (...)