
Deux mois après que le palais royal de Casablanca a abrité une réunion sur la politique migratoire, la régularisation des sans-papiers va être mise sur les rails. Entre 24 et 40 mille personnes devraient bénéficier de cette opération.
(...) Seront concernés par cette vague de régularisation « les étrangers conjoints de ressortissants marocains justifiant d’au moins 2 ans de vie commune, des étrangers conjoints d’autres étrangers en résidence régulière au Maroc et justifiant d’au moins 4 ans de vie commune, des enfants issus des deux cas susvisés, des étrangers disposant de contrats de travail effectifs d’au moins 2 ans, des étrangers justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc, et des étrangers atteints de maladies graves et se trouvant sur le territoire national avant le 31 décembre 2013 », a indiqué le ministre des MRE et des Affaires de la migration, Anis Birou.
Outre ces cas cités, les demandeurs d’asile, environ 850 personnes, dont une large majorité de Subsahariens, dûment reconnus par la délégation du HCR au Maroc et le Bureau des réfugiés et des apatrides relevant du ministère des Affaires étrangères, devraient voir leur séjour au royaume régularisé. Au terme de cette campagne, entre 24 et 40 mille personnes qui séjournent illégalement au Maroc devraient voir leur situation régularisée. (...)
En lançant une telle opération, le Maroc se donne de nouveaux arguments pour appuyer son engagement de respecter les droits de l’homme aussi bien en faveur de ses ressortissants que pour les étrangers. Par ailleurs, d’ici quelques jours, l’Assemblée générale de l’ONU devra élire les candidats à l’adhésion au Conseil des droits de l’homme (CDH). Le royaume est dans la course pour la zone Afrique, au même titre que l’Algérie, la Namibie, le Sud Soudan, le Tchad et la Tunisie.