Le texte crée un système inédit qui va obliger EDF à vendre jusqu’à un quart de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents.
La voie est ouverte à une hausse potentielle des tarifs de l’électricité d’environ 25% d’ici cinq ans, après l’adoption définitive à l’Assemblée nationale, jeudi 25 novembre, de la loi "Nome", censée favoriser la concurrence dans le marché de l’électricité.
"Ce texte (...) va mécaniquement faire exploser" les tarifs d’électricité, a dénoncé l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.
Officiellement, la loi portant Nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome) n’a pas pour objet la fixation des tarifs de l’électricité. Mais elle crée un système inédit qui, sous le nom barbare d’Accès régulé au nucléaire historique (Arenh), va obliger EDF à vendre jusqu’à un quart de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents : GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.(...)