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Les eaux glacees du calcul egoiste
Dunkerque : la CGT combat la pseudo « tarification éco-solidaire » de Lyonnaise des eaux dans le logement social
Article mis en ligne le 8 novembre 2013

Un an après la mise en place, à grand spectacle, dans le Dunkerquois d’un pseudo « tarif éco-solidaire » de l’eau par Suez-Lyonnaise des eaux, ce qui lui a permis de renouveler une DSP, la section Indecosa de la CGT refuse un accord que souhaite passer l’organisme d’habitat social Partenord habitat, afin de transférer l’intégralité de la facturation de l’eau à la Lyonnaise des eaux.

Partenord habitat représente près de 5 600 foyers-locataires dans le Dunkerquois. Le bailleur social applique le pseudo tarif « éco-solidaire » de Lyonnaise des eaux (déjà justement dénoncé par Charles Beauchamp devant le Comité de bassin Artois-Picardie le 5 juillet 2013) depuis l’année dernière. Mais c’est toujours Partenord Habitat qui gère la facture d’eau de ses locataires. Ces derniers disposent tous d’un compteur individuel, mais l’eau fait partie des charges locatives, et une régularisation annuelle est opérée, comme c’est très généralement le cas dans l’habitat collectif.

Mais le fameux « tarif éco-solidaire » a, comme par hasard, déterminé trois tranches de consommation. Dès lors le calcul de répartition des charges d’eau tourne au casse-tête pour Partenord habitat qui, pour s’en dépêtrer, souhaite évidemment… refourguer sa compétence de gestion internalisée des charges d’eau répercutées dans les quittances locatives de ses résidents… à la Lyonnaise des eaux.

Histoire que chacun des foyers-locataires devienne un abonné comme n’importe quel autre habitant dunkerquois.

Encore faut-il que le bailleur obtienne l’accord des cinq associations de représentants des locataires (Indecosa-CGT, CLCV, Afoc, CNL et Adal).

Seule l’Adal a jusqu’à présent donné son accord, suite à une réunion fin septembre. (...)

Indecosa CGT soulève trois problèmes majeurs : voir revenir les coupures d’eau suite à d’éventuelles factures impayées ; le manque d’accompagnement des locataires dans leur gestion de l’eau et le surcoût.

« Aujourd’hui, il n’y a pas de coupure puisque Partenord gère l’eau. Mais demain, nous n’avons aucune garantie que cela continue », relève Isabelle Leurat, représentante Indecosa-CGT chez Partenord.

De plus, le transfert de la facturation entraîne des conséquences : un surcoût de 21 euros par an. (...)