
Les enfants jouent dans la cour, ils forment une ronde....Tout va très bien, jusqu’au moment où l’un des participants s’effondre et perd connaissance.
Aucun adulte n’a rien vu et portant l’irréparable est arrivé
Un jeune sur 10 a déjà pratiqué un jeu dangereux.
Si ces « jeux » ont toujours existé, ils se sont développés et ont été popularisés par les réseaux internet comme facebook.
Il s’agit bien souvent d’un défi pour soi-même ou pour le groupe qui organise ce jeu.
Parfois, ce sont des enfants harcelés qui sont contraints de répondre à la demande pressante de leurs camarades.
Ils y sont obligés s’ils ne veulent pas être frappés.
Certains répondent à la sollicitation espérant mettre fin aux brimades.
D’un côté vous avez un semblant de « libre choix » et de l’autre un harcèlement subi
« La mortalité due à des jeux d’évanouissement (étranglement volontaire, blocage de la respiration...) de types jeu "du foulard", "de la tomate", "du rêve indien" et les jeux dangereux (le petit pont massacreur, le catch), "est la partie émergée de l’iceberg", a souligné Bertrand Chevallier, chef du service pédiatrie-adolescents-urgences pédiatriques de l’hôpital Ambroise Paré, lors d’un colloque organisé par l’APEAS (Association de parents d’enfants accidentés par strangulation) et l’assureur scolaire MAE. »
Des associations comme l’APEAS, constituée en 2002, alertent contre les jeux dangereux et le harcèlement scolaire. (...)
La journée nationale contre le harcèlement à l’école qui aura lieu le jeudi 5 novembre est une occasion pour inciter à la réflexion, au débat et à l’action contre le harcèlement et les jeux dangereux.
Elle ne doit pas constituer une initiative alibi sans lendemain mais permettre que la prévention prenne de l’ampleur et devienne permanente .