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Droits et protection de l’enfant face aux évolutions de l’ordonnance du 2 février 1945
Article mis en ligne le 13 juin 2009

Depuis quelques années, la pression monte de toutes parts. Pression des médias et de la société tout d’abord. Symbole d’une magistrature engagée dans les réalités humaines et sociales au cours des années 1970-1980, la justice des mineurs a pris de plein fouet la décrédibilisation de l’approche éducative et l’exigence de répression formulée par la société. Elle s’est trouvée remise en question dans le discours, à propos de l’intervention pénale auprès des mineurs délinquants, mais aussi dans son fonctionnement, par la décentralisation et par le transfert plus ou moins avoué de la protection des enfants en danger au profit des conseils généraux.

La caricature des médias (surtout lors de la campagne présidentielle de 2002) et de la société n’est pas le seul danger qui guette la justice des mineurs. La pression est venue aussi, de façon plus insidieuse, du côté des professionnels de l’enfance, par leur recours incantatoire à la Justice et autant d’ignorance sur son fonctionnement réel.
Statistiquement, selon une étude de la Chancellerie datant de 2004, le Tribunal pour enfants de Lille est le plus chargé de toutes les grandes juridictions de France en matière civile.

Sommaire

Droits et protection de l’enfant face aux évolutions de l’ordonnance du 2 février 1945 Sommaire

1. L’ordonnance de 1945

2. La justice face à la protection de l’enfance en danger

3. Le travail du juge des enfants en assistance éducative

4. Un droit perpétuellement en réforme