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Entre les lignes entre les mots
Des solidarités comme rempart contre la violence épidémique et sociale
Article mis en ligne le 22 juillet 2020
dernière modification le 21 juillet 2020

La pandémie de coronavirus, la destruction des systèmes de santé publique – « la crise épidémique pose aujourd’hui crûment la question de l’appropriation sociale et autogestionnaire de l’ensemble de ce secteur et des industries qui lui sont liées » – le confinement, la violence sociale et sanitaire, les répressions quotidiennes…

« « Leurs violences, nos ripostes », c’est justement ce que nous avions décidé de titrer pour ce numéro. Vous lirez un contenu dédié à la solidarité du mouvement social face aux répressions : à la Poste, au ministère du Travail, dans l’Education nationale et chez les journalistes. Mais aussi dans les quartiers populaires et avec les Gilets jaunes, au sein du mouvement antifasciste, ces solidarités existent, elles sont bien vivantes » (...)

Didier Gelot présente l’Observatoire de la discrimination et de la répression syndicale. (https://observatoire-repression-syndicale.org) L’auteur parle, entre autres, d’une représentation « minimaliste » de l’anti-syndicalisme patronal, de discrimination et de répression syndicales, « La question de la reconnaissance du fait syndical relève de l’exécution des droits démocratiques. Le droit d’appartenance au syndicat de son choix est une garantie de liberté et de confrontation au sein des entreprises dans lesquelles ces formes de démocraties sont absente », des discours sur la nécessité de « promouvoir le dialogue social », des carences de l’institution judiciaire, des actions menées par l’observatoire, de la criminalisation du mouvement syndical par les pouvoirs publics, des contre-réformes des instances représentatives du personnel, des attaques contre le droit de grève, de « mise à l’écart « à bas bruit » de syndicalistes actifs et actives »…

Des Gilets jaunes emprisonné·es. Une nouvelle forme de « prisonniers politiques », plus de 2·200 peines de prison prononcées, les conditions d’incarcération, le coût de la « cantine » (pour améliorer l’ordinaire, les détenu·es doivent « cantiner », c’est à dire acheter le « surplus »), les conséquences post-traumatiques de l’incarcération…

La revue reprends l’appel Laissez-nous respirer ! (laissez-nous-respirer/) et de la rencontre Ripostons à l’autoritarisme. (...)

En complément d’un précédent article, Construisons une sécurité sociale du XXIe siècle, construisons-une-securite-sociale-du-xxie-siecle/, Gérard Gourguechon discute des Réformes des retraites et lutte des classe, du retournement du sens des mots, des rapports de force entre travail et capital, de l’extension du salariat, de la réduction néolibérale de la liberté (...)