
Greenpeace a publié, jeudi 4 avril, une étude en collaboration avec des biologistes marins, montrant qu’il est possible de protéger plus d’un tiers de nos océans d’ici à 2030. Cette publication intervient au moment où les États membres des Nations unies sont réunis à New York pour élaborer un traité mondial sur la haute mer.
Les résultats du rapport « 30x30 : feuille de route pour la protection des océans » montrent qu’il est possible de protéger le tiers des eaux internationales à travers la création d’un réseau mondial d’aires marines protégées.
Greenpeace rappelle par ailleurs qu’il est « impérieux » de protéger et de restaurer les écosystèmes martins de la haute mer, qui représentent 70 % de l’espace vital disponible sur notre planète : sans leur capacité de captation du carbone, notre atmosphère contiendrait 50 % de CO2 en plus, et la hausse des températures rendrait le monde inhabitable. Bien qu’essentielle à notre survie, la haute mer se trouve pourtant confrontée à de multiples menaces : pêche, activités d’exploitation minière, changement climatique, acidification, plastiques et autres pollutions. (...)
D’après l’ONG, « les négociations qui se déroulent à l’ONU sont cruciales et la France, qui possède le deuxième domaine maritime mondial, a un rôle majeur à jouer ».