
Après plus d’un demi-siècle, le nucléaire semble au bord de la faillite. Les déchets atomiques s’accumulent : comment y faire face ? De La Hague à Bure, la conscience progresse et les résistances s’affirment. Mais le 22 février 2018, 500 gendarmes ont évacué brutalement le bois Lejuc occupé depuis un an et demi pour bloquer les travaux de la « poubelle nucléaire » Cigéo. Avec ce projet gigantesque, l’État prévoit d’enfouir les pires rebuts atomiques 500 mètres sous terre. Mais une cinquantaine de comités de soutien aux « chouettes de Bure » se sont formés.
« On ne nous atomisera jamais ! » crient les résistants de Bure. La répression qui y sévit rappelle que le nucléaire est l’incarnation d’un ordre social qui réprime les luttes et les alternatives, isole les gens, considère les travailleurs-euses et les territoires comme des choses jetables. Après un an de pouvoir, le gouvernement Macron semble décidé à consolider cet ordre coûte que coûte : attaques contre les cheminots et les protections sociales, intervention militaire pour détruire la Zad de Notre-Dame-des-Landes, CRS dans les facultés occupées, répression des solidarités avec les migrants…
L’aspiration à la transformation écologique et sociale est plus vive que jamais. Des déchets nucléaires à la lutte contre la précarisation générale, comment se relier, lutter ensemble et faire fleurir d’autres printemps ? Reporterre et ses partenaires vous invitent à une soirée exceptionnelle de débat ! Au programme : discussions, musique, tables d’informations…