
"Nous sommes confrontés à une ivresse d’un pouvoir qui ne connaît plus ses limites", a déclaré à la tribune le principal présentateur de nouvelles à la radio militaire, Razi Barkaï. "L’attaque contre la liberté de la presse est inséparable de l’offensive contre l’indépendance de la justice", a mis en garde une autre journaliste, Ilana Dayan, reporter de la seconde chaîne de télévision privée.
Les journalistes s’insurgent contre un projet de loi élaboré par des députés d’extrême droite destiné à aggraver de façon draconienne la législation sur la diffamation. S’il était adopté par la Knesset (parlement), il permettrait d’infliger des amendes très lourdes à des médias attaqués en justice pour diffamation, quand bien même les plaignants n’apporteraient pas la preuve qu’ils ont subi des dommages réels du fait de la publication des textes incriminés. (...)
"Le ministère israélien des Télécommunications a ordonné la fermeture de la station de radio israélo-palestinienne "Kol Hashalom" (La Voix de la Paix), a indiqué dimanche son co-directeur. (...)
"Kol Hashalom", animée par des pacifistes israéliens et palestiniens, émettait jusqu’ici librement depuis sept ans en hébreu et en arabe.
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