
L’organisation non gouvernementale Greenpeace a annoncé, vendredi 14 octobre, qu’elle allait porter plainte avec d’autres associations contre EDF et Areva à la suite de la détection d’une anomalie dans un générateur de vapeur du réacteur nº 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin).
« [Elles] demandent au procureur de la République de Paris d’ouvrir une enquête préliminaire sur quatre délits majeurs, dont usage de faux et mise en danger délibérée de la vie d’autrui. »
La plainte mentionne aussi un délit d’utilisation d’un équipement à risques ne satisfaisant pas aux exigences essentielles de sécurité et la déclaration tardive de l’exploitant d’un incident risquant d’avoir des conséquences notables sur la sûreté de l’installation, selon le document consulté par l’Agence France-Presse.
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Elle devait être déposée dans la matinée auprès du tribunal de grande instance de Paris par Greenpeace mais aussi Réseau Sortir du nucléaire, Stop Transports-Halte au nucléaire, Stop Fessenheim, Alsace Nature, France Nature Environnement et le Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin (CSFR). (...)