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Cyberaction : Pas de Center Parcs au Rousset
Article mis en ligne le 21 octobre 2019

Dans la foulée de la décision des juges administratifs de rendre le PLU applicable, des élus locaux dont en particulier le Maire du Rousset-Marizy ont entrepris de relancer le projet. Ils tentent de ranimer les discussions avec Pierre & Vacances en pressant le promoteur de tenir sa promesse de finaliser les dossiers lorsque les « risques juridiques » seraient éteints et d’enfin prendre la décision de bâtir au coeur de la forêt la « bulle aquatique » (Aquamundo) et ses quatre cents bungalows/cottages.

Il apparaît donc nécessaire de rappeler aux élus de Saône et Loire et de Bourgogne Franche-Comté quelle aberration serait un renouvellement de leur implication dans cette affaire.

Encore plus en 2019 qu’en 2015 (lorsque le projet a été débattu publiquement) les conditions dans lesquelles il se présente sont très défavorables et décalées par rapport à l’intérêt public :
 La crise climatique, les sécheresses et canicules s’amplifient et font apparaître de plus en plus clairement que les ressources naturelles, l’eau et la forêt en particulier, ne peuvent et ne doivent plus être sacrifiées sur l’autel d’un aléatoire développement économique aux effets dévastateurs sur l’environnement naturel et la biodiversité.
 Le promoteur Pierre & Vacances est un « pseudo-colosse » aux pieds d’argiles. L’entreprise enchaîne depuis 2011 des exercices déficitaires tout en continuant à promettre un redressement pour l’année suivante. Sa Direction est chancelante tant le Président fondateur rechigne à passer la main et à assurer la pérennité de l’entreprise. Son développement en Chine est gravement perturbé par les difficultés que rencontre son (ex)associé HNA.
 Les finances publiques et tout spécialement celles des collectivités locales sont de plus en plus serrées et interdisent aux élus de financer à perte des grands projets inutiles quand dans le même temps les besoins vitaux de la population ont tant de mal à être satisfaits ; en témoignent les services publics qui s’éloignent, le tissu associatif qui périclite, les petits investisseurs ancrés dans le tissu local qui voient les aides et subventions fondre d’années en années.

Nous développerons ces trois points à l’attention des élus qui pourraient être conduits, par distraction ou par trop grande confiance dans le discours des lobbyistes du tourisme de masse, à signer candidement des conventions qui engageraient le Département ou la Région à subvenir aux besoins de financement du promoteur dans sa course en avant bétonneuse.