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Cyberaction : Non à l’enfumage du milieu marin corse jusqu’en 2026
Article mis en ligne le 10 janvier 2022

Sanctuaire des cétacés, golfe natura 2000, bande des 3 milles, la France autorise « L’ENFUMAGE » du milieu marin jusqu’en 2026. Interdits au 1er janvier 2022 dans la bande des 3 milles nautiques, ils seront autorisés en Corse.

Vous ne verrez plus ces panaches, les fumées seront lavées à l’eau de mer et le tout rejeté au fond de l’eau avec les polluants, même dans la bande des 3 miles et les zones portuaires interdites de rejets !

La France accorde dérogation à Corsica Linea !

Corsica Linea souhaite une bonne année à la mer Méditerranée !

Au niveau mondial, le trafic maritime est régi par la Convention MARPOL :
En 2005, afin d’abaisser la pollution de l’air émise par les navires, la convention prévoit de limiter la teneur en soufre du carburant qui doit passer de 4,5 % à 3,5 % en 2012, et à 0,5 % en 2020. (...)

En 2005, afin d’abaisser la pollution de l’air émise par les navires, la convention prévoit de limiter la teneur en soufre du carburant qui doit passer de 4,5 % à 3,5 % en 2012, et à 0,5 % en 2020.

Mais, le 15 mai 2015, un amendement est apporté sournoisement par les groupes pétroliers concernant l’interdiction du transport de fuel-oil non conforme afin d’écouler le fioul lourd qui se retrouve juste avant le bitume dans le bas de la colonne de raffinage, et par les compagnies maritimes pour naviguer à moindre coût. Les compagnies maritimes sont donc autorisées à équiper leurs navires de systèmes d’épuration des fumées, les scrubbers, afin de continuer à utiliser un fuel plus soufré, largement disponible et surtout bien moins cher.

LES SCRUBBERS

Les scrubbers sont des dispositifs de nettoyage des fumées d’échappement des navires qui les débarrassent notamment des oxydes de soufre (SOx) en permettant l’usage de fioul lourd à 3,5 % de soufre ou plus (scrubbers à boucle fermée). (...)

La France adapte ses textes à la demande de 2 compagnies, 7 navires au total dont 5 appartenant à CORSICA LINEA. (...)

Le seul objectif de la Corsica Linea est donc bien de limiter les coûts au mépris des effets néfastes sur le milieu marin. Il est pourtant avéré que ces eaux de lavage sont plus acides et plus turbides que l’eau de mer et contiennent en quantités variables des métaux lourds, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des nitrates ainsi que les éventuels additifs chimiques utilisés par les scrubbers.

Tant pis pour les dégâts environnementaux, les fonds marins, la biodiversité, la qualité des eaux, les pêcheurs… Ils ne rentrent pas dans les bilans comptables du trafic maritime. (...)