
Le projet de loi sur la consommation sera débattu en première lecture à l’Assemblée nationale à compter du 25 juin. Attendues les « actions de groupe à la française » devraient enfin voir le jour, mais l’obsolescence programmée et les impacts environnementaux, sociaux ou même financiers pour le consommateur de la courte durée de vie de nos produits continuent d’être ignorés.
Alors que Benoît Hamon annonçait vouloir lutter contre l’obsolescence programmée en septembre dernier, le texte qu’il a présenté en Conseil des ministres le 2 mai se caractérisait par l’absence de mesures pour allonger la durée de vie des produits.
Fin avril au Sénat, la proposition de loi sur l’obsolescence programmée et l’allongement de la durée de vie des produits a reçu un bon accueil : les sénateurs de tous bords politiques ont très bien compris l’intérêt économique et écologique que représente l’allongement de la durée de vie des produits partout sur le territoire français. Moins de déchets à collecter et à traiter, et plus d’emplois dans le secteur de la réparation et de l’économie sociale et solidaire.
A partir du 25 juin et jusqu’au 27 ou 28, les députés débattront et voteront le projet de loi consommation. (...)