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Greek crisis
Croire en Théo
Article mis en ligne le 26 janvier 2013

Les grévistes du métro athénien ont reçu jeudi soir leurs « feuilles de mobilisation », comme on dit ici, mobilisation alors décidée par Costis Hadjidakis, leur ministre de… tutelle, qui les a ainsi réquisitionnés après huit jours de grève. La police avait préparé ses interventions… dans la tutelle, et entre-temps, l’ensemble du personnel du réseau des transports de la capitale avait débrayé.

Pour ce vendredi, tout serait à l’arrêt : « Qu’ils viennent nous déloger, ils devront d’abord passer sur nos cadavres » ont déclaraient les agents, « barricadés » à l’intérieur du principal dépôt de la Régie, à Sepolia. Et la grève, pouvait devenir nationale dès ce samedi (26/01), d’après la Confédération nationale des syndicats des chemins de fer, qui a ténu à le préciser dans un communiqué diffusé jeudi (24/01). (...)

La Centrale syndicale, accuse le gouvernement de ne pas avoir opté pour le dialogue, et d’avoir choisi au contraire, la voie de l’autoritarisme. « Cette politique, si étrangère à la justice sociale, conduit les travailleurs dans les transports publics et leurs familles, à la paupérisation, à la misère économique et sociale (…) Le gouvernement doit revenir sur la mesure autoritaire de la réquisition, pour enfin résoudre les problèmes par le dialogue » (quotidien Kathimerini 24/01). C’est également par communiqué, que les travailleurs du métro ont dénoncé ce gouvernement, « pour son comportement dictatorial », (et) responsable « d’avoir réduit la démocratie. Ce gouvernement dangereux est voué à régner d’une manière antidémocratique, ses outils sont alors la peur, le chantage, les menaces et l’humiliation imposés aux employés pour ainsi satisfaire les termes du mémorandum, ainsi que ses engagements vis-à-vis des créanciers ».

Finalement, et dans la nuit, vers 4h du matin (25/01), la police, c’est-à-dire les unités MAT (CRS) ont forcé les portes du dépôt de Sepolia. Certains grévistes ont été arrêtés (...)