
L’association UFC-Que Choisir a rappelé qu’elle ne participera sous aucun prétexte à la commission copie privée tant que celle-ci ne sera pas remaniée en profondeur. En septembre, l’association a présenté deux pistes de réforme visant à améliorer le fonctionnement général de l’institution.
onnée ces dernières semaines par l’UFC-Que Choisir, la commission chargée de fixer les barèmes de la copie privée traverse des temps difficiles. Il faut dire que l’étude rendue publique ce mardi par l’association chargée de défendre les intérêts des consommateurs n’est pas tendre avec l’instance, qui est accusée en filigrane de ne penser qu’aux intérêts de l’industrie culturelle.
Dans son rapport, l’UFC décrit un système nuisible et à la dérive. L’association dénonce en particulier une hausse quasi-continue des montants récoltés en France et le décalage du pays avec le reste du Vieux Continent. En effet, les perceptions en France sont de loin les plus élevées en Europe. Aucun autre pays ne connaît des niveaux aussi importants, hormis peut-être la Belgique.
Mais si l’union fédérale des consommateurs est très sévère avec la commission copie privée, elle est toutefois disposée à y siéger de nouveau à condition de réformer de fond en comble l’institution. Cette exigence, mentionnée en premier dans les quatre propositions que formule l’UFC-Que Choisir, est indispensable. Sans elle, il est inconcevable de discuter des barèmes avec les ayants droit et les industriels. (...)