
Le mouvement, inspiré du Canada, est parti mercredi matin de plusieurs villes. Après Paris, les manifestants prévoient d’aller jusqu’à Bruxelles.
Pas de rassemblement dans la capitale. Le préfet de police de Paris a pris, jeudi 10 février, un arrêté interdisant la "manifestation non déclarée" prévue à l’arrivée, vendredi, du "convoi de la liberté", inspiré d’un mouvement lancé au Canada pour protester contre les restrictions sanitaires en vigueur contre le Covid-19. Plusieurs convois sont partis mercredi de Nice, Bayonne et Perpignan. Ils prévoient de rallier Paris vendredi soir et certains appellent ensuite à rejoindre Bruxelles pour une "convergence européenne" prévue lundi.
Dans un communiqué, le préfet de police invoque "des risques de troubles à l’ordre public que pourrait causer ce rassemblement", car "l’objectif affiché serait de bloquer la capitale en entravant la circulation routière dans les rues de Paris". "Un dispositif spécifique sera mis en place (...) pour empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction", précise la préfecture de police.
Une amende de 4 500 euros (...)
"L’organisateur d’une manifestation interdite peut être puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende et les participants seront verbalisés avec une contravention de quatrième classe", soit 135 euros, ajoute la préfecture.