
Forte de 110 000 signatures, la pétition contre les nouveaux OGM, initiée par plusieurs organisations paysannes et de la société civile, a été remise le 28 septembre 2017 en main propre au ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot.
Une urne contenant plus de 100 000 grains de blé paysan a été remise, le jeudi 28 septembre 2017, en main propre, au ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. Ces grains « symbolisent les signataires d’une pétition contre les nouveaux OGM ».
Les nouveaux OGM sont probablement déjà dans les champs et dans les assiettes. Des colza et tournesols mutés, rendus tolérants à un herbicide, sont cultivés en France sans que la technique précise utilisée ne soit connue... Et au Canada, l’entreprise Cibus commercialise des semences de colza génétiquement mutées par oligonucléotide pour tolérer les herbicides à base de sulfonylurée et l’huile qui en est issue est vendue comme « non OGM ». Issues notamment de nouvelles techniques de mutagénèse, ces plantes génétiquement modifiées pourraient être exclues de la législation « OGM » et ainsi n’avoir à être ni autorisées, ni évaluées, ni étiquetées selon cette législation.
Il est urgent que le ministre s’engage
Pour les organisations à l’initiative de la pétition [1] et pour les citoyen·ne·s français·e·s qui ont signé cette pétition, il faut que le ministre « s’engage urgemment et fermement afin d’intégrer ces nouveaux OGM dans le cadre de la réglementation européenne OGM déjà en place, et ce quelle que soit la nouvelle technique de modification génétique mise en œuvre pour les élaborer ». (...)