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Paris-Luttes-Info
Contre la réforme de l’assurance chômage : manifestation le 23 avril !
Paris à 14h Place d’italie, le 23 avril
Article mis en ligne le 22 avril 2021

La réforme de l’assurance chômage va entrer en vigueur en juillet, cela aura notamment pour conséquence que des centaines de milliers de chômeur·euse·s parmi les plus précaires verront leurs indemnités baisser drastiquement. Manifestation vendredi 23 avril à 14h à partir de place d’Italie contre cette réforme !

Tract de l’occupation du théâtre de l’Odéon :

Pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, contre les licenciements et les suppressions de postes, contre la précarité, pour notre système de santé, pour défendre nos biens communs, le 23 avril.

Amène ton monde

  • Le 23 avril nous manifesterons pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.
  • Parce que cette réforme d’une violence inouïe va immédiatement impacter la vie de plus d’un million de personnes, en baissant drastiquement leurs indemnités. Parce que l’allongement des seuils d’ouverture de droits va en toucher des centaines de milliers supplémentaires. Parce que l’État se permet des économies sur le dos des plus précaires. Parce qu’après elles et eux, les travailleur·euse·s en emploi discontinu et les intérimaires, viendra notre tour à toutes et tous.
  • Le 23 avril nous manifesterons contre les licenciements et les suppressions de postes.
    Parce qu’il n’est pas question que nous soyons jeté·e·s à la rue par des entreprises sous perfusion d’argent public. Parce que le travail doit être réparti entre tou·te·s plutôt que de reposer sur l’exploitation toujours plus féroce de quelques un·e·s.
  • Le 23 avril nous manifesterons contre la précarité.
    Parce que nous refusons que les contrats précaires et les bas salaires broient la vie de millions de salarié·e·set leur famille. Parce que nous refusons que des centaines de milliers d’élèves, d’étudiant·e·s, soient plongé·e·s dans la misère. Parce qu’il nous est insupportable que s’allongent chaque jour les files d’attente des distributions alimentaires.
  • Le 23 avril nous manifesterons pour notre système de santé.
    Parce qu’il est inacceptable de faire payer à la population le coût de la crise sanitaire quand, dans le même temps, des hôpitaux sont démantelés et des lits fermés par milliers. Parce qu’il est inadmissible de maintenir le personnel soignant en sous-effectif criant, dans des conditions de travail et avec des salaires indignes. Parce qu’il est inconscient d’abandonner la production de médicaments aux quelques géants pharmaceutiques qui en tirent profit.
  • Le 23 avril nous manifesterons pour défendre tous nos biens communs.
    PArce que nous exigeons une juste répartition des richesses. Parce que nous n’acceptons plus que les politiques d’austérité et les contre-réformes libérales démantèlent nos services publics. Parce qu’il est temps que l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers de la classe dominante.
  • Le 23 avril nous manifesterons pour reprendre le contrôle de nos vies.
  • Parce que ce n’est qu’un début. Parce que nous sommes déterminé·e·s à gagner.
  • Le 23 avril nous manifesterons. Dans la rage. Mais aussi dans la joie.

Amène ton monde

Lire aussi :

Manifestation pour l’abrogation de la réforme d’assurance chômage le 23 avril

Plusieurs organisations syndicales départementales et collectifs appellent à une manifestation à Tours le vendredi 23 avril, pour réclamer l’abrogation de la réforme d’assurance chômage.

Communiqué unitaire. (...)

Une centaine de lieux culturels occupés

Depuis le 4 mars, une centaine de lieux culturels sont occupés par les professionnel·les du spectacle et de métiers précaires qui revendiquent le droit de travailler, la garantie de tous les droits sociaux et donc le retrait de la réforme d’assurance chômage. Elles et ils sont touché·es par la crise de l’emploi consécutive à la crise sanitaire et à la politique du gouvernement, notamment la réforme de l’assurance chômage que ce dernier s’acharne à mettre en œuvre au 1er juillet, mais aussi par l’état d’urgence sanitaire qui, via des mesures liberticides, impose aussi la fermeture des lieux de culture.

  • Partout les aides de l’Etat doivent sauvegarder et améliorer l’emploi, être conditionnées à l’arrêt des licenciements, aux embauches, au non-versement de dividendes.
  • Partout elles doivent permettre l’insertion des jeunes notamment à la sortie des études, comme le revendiquent aussi bien les mouvements de jeunesse que les étudiant·es occupant plusieurs lieux culturels.
  • Tous les droits sociaux doivent être garantis, aussi bien l’accès aux congés maladie/ maternité que la médecine du travail, la protection sociale complémentaire santé/ prévoyance, les congés spectacle.
  • Ouverture immédiate de tous les lieux culturels : abrogation de l’état d’urgence et du couvre feu.

Rassemblement à 14h30 devant la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (8 rue Alexander Fleming) et manifestation.