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"Comment les Américains peuvent-ils tolérer la crucifixion de Julian Assange par leur gouvernement ?"
Article mis en ligne le 4 septembre 2022

Julian Assange est depuis longtemps en isolement en Grande-Bretagne dans l’attente de son extradition vers l’Amérique pour des accusations qui pourraient lui valoir 175 ans de prison, mais il n’a jamais été condamné pour quoi que ce soit, et le gouvernement américain a violé la Constitution et les lois américaines en l’emprisonnant ainsi depuis plus de dix ans, sans qu’il ait jamais fait face à un tribunal pour les allégations pour lesquelles les gouvernements américain et britannique l’ont emprisonné...

Le gouvernement américain avait même prévu, pendant un certain temps, de l’empoisonner secrètement en Amérique s’il était libéré de Grande-Bretagne.

Le régime américain utilise sa nation vassale britannique pour crucifier Assange, qui est un citoyen australien. L’Australie n’a rien fait pour essayer de le protéger.

Le 27 octobre 2021, il a eu un accident vasculaire cérébral alors qu’il se trouvait dans une audience de procédure judiciaire, mais son état après l’accident n’a pas été rendu public. Il n’a pas eu la possibilité de communiquer avec le public, s’il n’est même plus capable de le faire de manière cohérente.

Assange reste en isolement ("23 heures par jour enfermé dans sa cellule") dans une prison britannique super-max, parce que le gouvernement américain ne cesse d’exiger qu’il soit extradé vers les États-Unis (et tué là-bas, au lieu de mourir en Grande-Bretagne, en attendant). Son seul "crime" a été de ne publier que des vérités (personne ne prétend que quoi que ce soit qu’il ait publié soit faux), en particulier des vérités qui vont au cœur de la dénonciation du mensonge constant du régime américain.

Toutes ses sources étaient des lanceurs d’alerte. Une dictature déteste les lanceurs d’alerte. Ainsi, cette injustice flagrante et illégale à l’encontre d’un héros international (pratiquement partout sauf aux États-Unis) constitue aujourd’hui une réfutation importante des mensonges des États-Unis et du Royaume-Uni, qui prétendent être des démocraties.

Ces exemples, et bien d’autres encore au "pays de la liberté" et dans les "démocraties" américaines et britanniques, au cours de la période post-1945, démontrent le mensonge de base selon lequel ces pays sont des démocraties. (...)

Aucune véritable démocratie ne traiterait le premier champion mondial de la transparence gouvernementale, des lanceurs d’alerte et de la démocratie d’une manière aussi manifestement illégale, aussi abyssalement contraire à l’éthique et même barbare). (...)

Est-ce une démocratie ? Bien sûr que non ! C’est un pays qui est contrôlé par ses quelques 1000 milliardaires. C’est une aristocratie. Et le public n’est que leur dupe. Et c’est la raison pour laquelle, dans le seul sondage international de ce genre qui ait jamais été publié sur l’approbation ou la désapprobation d’Assange - et dont les résultats ont ensuite été supprimés - ce n’est qu’aux États-Unis qu’une majorité du public désapprouve Assange. (...)