
L’opposant syrien Radwan Ziadeh tente de mobiliser la communauté internationale depuis Washington.
Radwan Ziadeh est l’un des relais les plus actifs de l’opposition syrienne à Washington. Fondateur d’un centre d’études des droits de l’homme à Damas, il a dû s’exiler en 2007 aux Etats-Unis, où il multiplie les contacts avec les diplomates américains et de tous les pays qui comptent aux Nations unies. Depuis le début du soulèvement en Syrie, il a délaissé ses travaux universitaires, à la George Washington University, pour se consacrer à ce travail de mobilisation internationale. Ses proches, restés en Syrie, paient directement le prix de son engagement : l’un de ses frères, Yassine Ziadeh, homme d’affaires qui n’était pas connu comme opposant, a ainsi été arrêté le 30 août (...)
Radwan Ziadeh est l’un des relais les plus actifs de l’opposition syrienne à Washington. Fondateur d’un centre d’études des droits de l’homme à Damas, il a dû s’exiler en 2007 aux Etats-Unis, où il multiplie les contacts avec les diplomates américains et de tous les pays qui comptent aux Nations unies. Depuis le début du soulèvement en Syrie, il a délaissé ses travaux universitaires, à la George Washington University, pour se consacrer à ce travail de mobilisation internationale. Ses proches, restés en Syrie, paient directement le prix de son engagement : l’un de ses frères, Yassine Ziadeh, homme d’affaires qui n’était pas connu comme opposant, a ainsi été arrêté le 30 août
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"....On ne peut pas continuer à comptabiliser 30 ou 40 Syriens tués tous les jours. Pour cela, on commence à envisager le recours à une protection internationale. Ce pourrait être une no fly zone[une zone de non-survol du territoire syrien, ndlr], avec la création d’une zone de sécurité à la frontière avec la Turquie. Les forces turques et l’Otan pourraient garantir la sécurité de cette zone, ce qui permettrait aux militaires syriens voulant faire défection de trouver un refuge. Mais la Turquie ne le fera pas sans couverture : il faudrait une demande de l’opposition syrienne, de la Ligue arabe, du Conseil de sécurité des Nations unies… (...)
Américains et Européens doivent réaliser que c’est vraiment le moment de changer le régime à Damas. Si cette occasion est ratée, elle ne se répétera pas, nous en aurons encore pour cinquante ans d’esclavage. Jusqu’à présent, j’ai le sentiment que la Syrie n’est pas une priorité pour les Occidentaux, mais elle devrait l’être. (...)
Il est très frustrant de voir que, comme on n’a pas de pétrole, personne ne soutient le combat des Syriens pour la liberté.
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Depuis six mois que durent les tueries, le Conseil de sécurité n’a pas adopté une seule résolution condamnant le régime syrien !
(...) Wikio