
Enseignants progressistes confrontés quotidiennement à la misère de l’Ecole, à ses inégalités, à sa marchandisation de plus en plus cynique, nous nous posons LA question : comment inverser la tendance, comment faire avancer le schmilblick d’une Ecole vraiment démocratique ? Et si la voie la plus pertinente passait d’abord par un changement de cap politique ? Par une vraie rupture.
L’actualité récente nous offre à cet égard une bonne nouvelle et une leçon d’histoire : Hugo Chavez vient d’être réélu président du Venezuela, pour un 4e mandat d’affilée. Sa popularité est exceptionnellement durable. Parce qu’il dédie les richesses nationales – dont le pétrole - à des programmes sociaux ambitieux. Avec des résultats à la clé.
Quelques chiffres dans le seul secteur de l’enseignement :
– un triplement de la part du PIB consacrée à l’éducation, une augmentation remarquable du nombre d’enfants scolarisés (+ 70 %),
– un analphabétisme complètement éradiqué,
– près de 300 000 instituteurs en plus, des cantines scolaires accessibles à 4 millions d’enfants, etc.
Ah ! Quand des socialistes accèdent au pouvoir et y font du… socialisme, avec détermination… (...)