
L’ancien agent de la BAC a été condamné pour des violences commises lors d’une interpellation en octobre 2015. Poursuivis pour faux et usage de faux en écriture publique pour avoir rédigé un procès-verbal incomplet lors de l’intervention, trois de ses collègues ont été relaxés.
Ce policier, qui travaille maintenant à la BRI (brigade de recherche et d’intervention) et exerce des fonctions de formateur aux techniques d’intervention au sein de la police, n’a pas été condamné à une interdiction d’exercer sa profession, toujours conformément aux réquisitions du parquet.
En mars, lors de l’audience, il avait accusé la partie civile d’avoir tenté de le frapper à plusieurs reprises lors de son interpellation sur un point de deal de la commune. Le plaignant avait raconté n’avoir opposé aucune résistance au policier, qui lui avait asséné des coups de poing, filmés par une riveraine. (...)
La vidéo entrait en contradiction avec le procès-verbal d’interpellation, qui ne mentionnait pas les violences envers l’interpellé. Poursuivis pour faux et usage de faux en écriture publique pour avoir rédigé un procès-verbal incomplet, trois collègues du policier, également présents le 16 octobre 2015, ont été relaxés. Le parquet avait requis quatre mois de prison avec sursis à leur encontre.
Le tribunal a également condamné le policier reconnu coupable de violences à indemniser la victime à hauteur de 1 700 euros. Aucun des prévenus n’était présent à la lecture du délibéré.