Cette réforme marque la fin de la PJ, fini les enquêtes au long cours, fini l’indépendance des enquêteurs qui se retrouvent sous la coupe des préfets, donc du pouvoir, fini les enquêtes sur les personnalités politiques, ou affairistes ! L’Etat sombre peu à peu… pic.twitter.com/PDqG73ufML
— Anthony Caillé (@AnthonyCaill) November 13, 2021
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Police : une réforme sous haute tension
Plus de policiers visibles dans la rue, mais moins pour les enquêtes de fond. C’est, à gros traits, l’un des risques sur lesquels alertent certains policiers et magistrats, inquiets de la mise en œuvre d’un vaste projet de réforme de la police.
« On ne verra plus sortir d’affaires avec des élus locaux et des personnalités locales. Voilà ce qui risque de se produire avec cette réforme. » Ça grogne dans la police judiciaire (PJ). Une réforme de l’organisation de la police prévoit de placer ces fins limiers, engagés sur les enquêtes judiciaires les plus techniques et complexes, sous l’autorité de directeurs départementaux de la police nationale (DDPN), eux-mêmes soumis à l’autorité des préfets, et donc au pouvoir politique.
