
Il avait participé au fauchage d’une parcelle de maïs transgénique NK 603 dans la Vienne. Ce même maïs OGM pointé du doigt aujourd’hui pour ses effets toxiques par l’étude de Gilles-Éric Séralini et du Criigen. Une lettre sous scellé est parvenue le 14 septembre au domicile de François Dufour, producteur de lait dans la Manche, militant de la Confédération paysanne et élu régional.
L’agriculteur vient de recevoir l’ordre par huissier de verser 41 000 euros à Idémaïs, une petite société qui menait les essais pour le compte de la multinationale Monsanto. « Cette parcelle-là avait été déclarée illégale par le Conseil d’État quelques semaines après le fauchage », souligne François Dufour. (...)
La publication de l’étude scientifique indépendante menée par Gilles-Éric Séralini conforte les faucheurs volontaires. « Il est clair que nous avions raison depuis le début de mener ce combat là contre ces plantes à poison, confie t-il à Basta !. Heureusement qu’il y a des scientifiques résistants et honnêtes, au service de la société ». (...)
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