
A côté du village de Bure dans la Meuse, dans une des régions les plus désertiques de France, on prévoit d’enfouir nos pires déchets nucléaires. Sur place, les opposantes et opposants au projet Cigéo se relaient pour mener "la bataille du nucléaire".
Sur le site de Bure, ce sont plusieurs générations et plusieurs styles de lutte qui cohabitent et s’unissent face au projet d’enfouissement des déchets nucléaires. Face au renonciations successives des pouvoirs publics et à la pression du nucléaire, ils occupent le terrain et choisissent d’installer leurs cabanes pour tenter de faire barrage au projet Cigéo. Mais pour combien de temps encore ?
Nous sommes à la frontière entre la Meuse et la Haute-Marne, deux départements désertés depuis des décennies. C’est ici que s’implante le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à 500 mètres de profondeur. Mathieu Saint-Louis est un biologiste venu s’installer dans la Meuse pour travailler sur ce projet. Pour lui, ce n’est pas un projet anti-écologique. "Ces déchets existent, donc on peut bien refuser de les mettre en profondeur, mais il va bien falloir faire quelque chose avec, on doit les traiter." Il explique que l’enfouissement est la meilleure solution qu’on ait en ce moment pour diminuer la dangerosité des déchets radioactifs. Il évoque aussi l’impact économique positif du projet dans la région. (...)
Et pour en savoir plus sur le harcèlement judiciaire et criminalisation des opposants au projet #Cigeo à #Bure, vous pouvez aussi lire le rapport de la #LDH ➤ https://t.co/LPlm19FSwThttps://t.co/z3RnUnPSdO
— LDH France (@LDH_Fr) July 23, 2022