
Depuis un peu plus d’un mois, la multinationale française et sa filiale belge Aquiris, qui a construit et gère une gigantesque station d’épuration, dédiée à l’assainissement des eaux usées de Bruxelles, affrontent violemment les autorités belges, qui lui reprochent d’avoir unilatéralement interrompu le fonctionnement de la station d’épuration, au motif, invoqué par Veolia, que les égouts de la capitale charrieraient jusqu’à la station d’énormes quantités de sables et de gravats. Ce scandale énorme qui secoue toute la Belgique, générateur d’une pollution gravissime, n’a sans doute pas encore révélé tous ses mystères. Il pourrait aussi recouvrir un véritable accident industriel, lié au dysfonctionnement d’un procédé « innovant » d’élimination des boues d’épuration, que Veolia a justement inauguré à Bruxelles. Une « première » sur laquelle les autorités et les medias belges demeurent étonnamment discrets jusqu’à présent…