
Les 26 et 27 de mai, plusieurs villes du Brésil ont été le théâtre de la seconde édition des manifestations connues sous le nom de « Marcha das Vadias » (marche des salopes).
Revendiquant la liberté féminine et le droit des femmes à s’habiller comme elles le souhaitent sans être victimes de violence ou de discours moralisateurs, des milliers de femmes, mais aussi des hommes, hétéros, homos, travestis et même des groupes de bikers, de skateurs, des skinheads, des punks et des anarchistes ont pris possession des rues de Brasília, Sao Paulo, Rio de Janeiro, Porto Alegre, Belo Horizonte, Florianopolis, Fortaleza et Belém – on ne peut toutes les énumérer – pour protester contre l’homophobie et pour défendre le féminisme, et en général, l’égalité. (...)
Manu Baren, du blog Jezebel, commente ce qu’il a vu en suivant la Marche :
« J’y ai trouvé une proposition sensée, sérieuse et dont les objectifs clairs sont d’alerter et de protester contre la violence faites aux femmes. De tous types : de la violence physique à la violence morale. J’ai été touchée par le courage de jeunes, de mères et de dames qui ont dévoilé devant la foule leurs propres histoires d’abus qui, pour certaines femmes, les ont conduits à la mort. » (...)