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Bordeaux Colloque : les ingénieurs agronomes débattent des perspectives pour l’agriculture dans le rapport Nord/Sud.
Salon Régional de l’ Agriculture, du 28 mai au 5 juin
Article mis en ligne le 5 juin 2011
dernière modification le 2 juin 2011

Après avoir discuté et débattu des OGM, des énergies fossiles ou de l’aménagement du territoire lors des précédentes éditions du Salon, les experts d’UniAgro Aquitaine se sont, cette fois, intéressés à l’épineuse question de l’agriculture et des rapports entre pays du Nord et pays du Sud. Proposé par UniAgro mais aussi par les associations Agriculteurs Français et Développement International (AFDI) et Agronomes et Vétérinaires Sans Frontière (AVSF), le thème a suscité bien des analyses de la part des invités du jour, les ingénieurs agronomes Henri Rouillé d’Orfeuil, René Billaz et Marcel Mazoyer ainsi que de l’économiste Steven le Faou.

Alors que le problème de l’eau et de la sécheresse qui frappe actuellement la région rythme toutes les discussions, le colloque d’UniAgro prend le parti de quitter ce contexte pour aborder un autre enjeu, celui de l’agriculture dans les relations Nord/Sud, « Un sujet d’actualité, ou de permanence plutôt (...)

Pour trouver ces solutions, ou en tout cas en proposer, les experts présents exposent, tour à tour, leurs analyses, apportant des éclairages différents sur une question aux enjeux multiples.(...)

à l’avenir, il faut impérativement rééquilibrer les accords pour impliquer tous les pays »(...)

« Il y a une pression exponentielle du bétail sur les ressources fourragères. On se dirige vers des catastrophes écologiques. » Pour éviter ces catastrophes, René Billaz préconise l’élevage domestique et se base sur ses expériences en Afrique où l’élevage de volailles et de moutons conjugués à l’instauration d’un « socle sanitaire » avait permis aux producteurs de maitriser l’extension de leur élevage et leur consommation de ressources, mais surtout d’être vite rentables du fait que ces élevages nécessitent des investissements assez peu coûteux.(...)

Arrive le moment de la synthèse du grand témoin, Marcel Mazoyer en l’occurrence, qui conclut à partir des présentations et analyses précédentes « L’agriculture n’existe pas mais il existe en fait des agricultures différentes, dont il faut tenir compte. Or, la libéralisation a rendu impossible la création de politiques agricoles. Les causes de la pauvreté et de la faim sont avant tout d’ordre politique. La première chose à faire serait de réguler les prix qu’on paye au producteur. Il faut se battre pour le droit, et le devoir même, pour les pays, d’avoir des vraies politiques agricoles de qualité, tendant vers l’équité ».

(...) Wikio