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Chroniques du Yeti
Bilan 2012 : quelques raisons d’espérer
Article mis en ligne le 19 décembre 2012

1/ Un bulletin de santé jubilatoire du vieux monde

L’avènement politique du hollandisme fromage mou fut à la hauteur de ce qu’on n’osait pas attendre. Le nouveau pouvoir a implosé avant la fin même de sa première année d’exercice, sombrant dans le grotesque. Que dire aussi de la réélection pâteuse du farfadet Obama, dont la seule perspective est de se manger des “murs fiscaux” à la chaîne ?

L’autre bonne nouvelle, c’est l’état calamiteux des banques, La banqueroute du Crédit immobilier de France (CIF) et de Dexia, le Crédit Agricole qui affiche un résultat négatif au troisième trimestre, et les autres qui paniquent jusqu’au ridicule. Plus vite ces officines de voyous auront mordu la poussière, mieux ce sera. Elles sont l’obstacle majeure à la “Grande mutation”.

Enfin, les économies occidentales rentrent durablement en récession.

2/ La lente mais perceptible évolution des mentalités

Heureusement, l’année 2012 est aussi encourageante pour des raisons plus positives. Elle semble avoir ainsi consacré une rupture bien venue dans les mentalités. L’ébranlement profond de deux citadelles symboliques en est preuve.

La chute vertigineuse du marché de l’automobile, ce symbole de la toute-puissance individuelle, ne s’explique probablement pas par la seule baisse du niveau de vie des consommateurs, mais aussi par une désaffection croissante à l’égard du symbole même.

Le marché de l’immobilier, emblématique de toutes les spéculations, chancèle et s’apprête inévitablement à revenir dans des clous plus fréquentables.

Ce revirement des mentalités est flagrant chez les jeunes générations. (...)

3/ La montée en puissance de nouvelles forces vives

On peut bien sûr mettre en relief les souffrances sociales subies par les plus défavorisés. Mais commençons d’abord par distinguer celles qui proviennent d’une réelle privation et celles résultant de la difficulté à faire le deuil du monde d’avant et de ces illusions forcenées.

On peut aussi s’alerter des possibles fuites en avant belliqueuses des moribonds détrônés, ou des mouvements de paniques (politiques) régressifs. Mais là, c’est comme sur les zones sismiques ou sous les volcans assoupis. On sait que ça peut péter, mais on n’y peut rien et en attendant, on continue d’essayer d’y vivre au mieux.

Ce que je retiens de 2012, c’est cette nette progression du deuil, cette rupture manifeste des classes populaires avec les tenants du désordre établi (mesurable à la hausse de l’abstention dans tous les scrutins, y compris présidentiel).

Les foyers de révolte se solidifient (NDDL). Des mouvements politiques, des intellectuels montent en puissance, qui affichent des projets de plus en plus structurés. Des réseaux se créent. (...)