
La Belgique a récemment dépêché une mission consulaire dans les camps du nord-est de la Syrie pour déterminer combien d’enfants belges de djihadistes présumés s’y trouvent toujours sous le contrôle de l’administration semi-autonome kurde. Aucun rapatriement n’est toutefois prévu dans l’immédiat.
La N-VA et le Vlaams Belang s’opposent à ces rapatriements, jugeant qu’ils constituent une menace pour la sécurité du pays.
"Savez-vous de qui il est question ? D’enfants. Que voulons-nous comme société ? Que des enfants soient victimes toute leur vie des erreurs fatales de leurs parents ?" a lancé le Premier ministre en réponse à Koen Metsu (N-VA), Barbara Pas (VB) et Eva Platteau (Ecolo-Groen).
Cette dernière a rappelé que l’intérêt de l’enfant devait primer. Elle s’est attirée les foudres des deux partis nationalistes flamands. Dans leurs rangs se trouve un certain nombre de descendants de collaborateurs avec l’occupant durant la IIe Guerre mondiale. (...)
Quant à la séparation des enfants de leur mère, outre qu’elle heurterait des conventions internationales, elle est refusée par les autorités kurdes.
Le Guantanamo des enfants français
Environ 200 petits français sont toujours détenus dans des camps syriens. Malgré de nombreuses condamnations, la France s'isole dans son obstination à ne pas les rapatrier, ni eux ni leurs mères@marievaton, dans @lobs pic.twitter.com/OKFfj1fkZf— Collectif des Familles Unies (@FamillesDes) May 19, 2022