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Avec Air-Ink, cette startup transforme la pollution des véhicules en encre pour artistes
Article mis en ligne le 11 décembre 2017
dernière modification le 9 décembre 2017

Une startup a décidé de voir la pollution rejetée par les véhicules comme une ressource. Grâce à une technologie baptisée Kaalink, cette entreprise récupère les particules responsables de la pollution de l’air pour en faire une encre (Air-Ink), utilisée par des artistes.

« La pollution n’est rien d’autre qu’une ressource que nous ne récoltons pas. Nous lui permettons de se disperser, car nous sommes ignorants de sa valeur. » Ces mots de l’architecte Buckminster Fuller ont inspiré la startup Gravity Labs dans la mise au point de leur produit, baptisé Air-Ink. (...)

Une fois les particules récupérées par l’objet — la startup précise qu’il n’exerce pas de pression sur le pot d’échappement auquel il est fixé –, l’entreprise se sert de la matière obtenue pour faire une encre : Air-Link. Gravity Labs la vend ensuite à des artistes du monde entier.

Pour l’instant, l’entreprise a récolté 1,6 milliard de microgrammes de particules grâce au dispositif Kaalink. Plus de 750 litres d’encre ont été produits afin d’être vendus à des artistes travaillant à Londres, Boston, Hong Kong ou encore Bangalore. Sur sa page Facebook, Gravity Labs expose les œuvres qui ont été réalisées en utilisant Air-Ink. (...)

« AIR-INK REND LE CONCEPT DE POLLUTION TANGIBLE »
L’artiste népalaise Sneha Shrestha est l’une des utilisatrices de cette encre. « Air-Ink rend le concept de pollution plus tangible, pour un public plus large. Quand vous pouvez voir ce à quoi l’air pollué ressemble de façon tangible, cela suscite votre curiosité et permet d’entamer des discussions au sujet de la pollution », fait observer l’artiste qui travaille à Boston. (...)