
Ce matin, une trentaine d’activistes et Rosies d’Attac ont organisé une action festive aux portes de l’Assemblée nationale, pour dénoncer le caractère illégitime, injuste et injustifié de la réforme. Suite à cette action, 9 militant·es sont en gardes à vue [1], dont deux porte-paroles d’Attac : Lou Chesné et Youlie Yamomoto.
Soyons nombreuses et nombreux pour les soutenir !
L’action se voulait joyeuse et déterminée : les Rosies ont chanté et dansé « Nous on veut vivre ! » et dans le même temps des activistes ont inscrit sur le sol à la craie « 60 ans » et installé une chasuble géante bleue sur la statue portant le message « 64 ans, c’est non ! ».
Malgré le caractère festif de l’action, 9 personnes ont été embarquées par la police et placées en garde-à-vue au commissariat du 5e arrondissement.
La présidente l’Assemblée nationale, Yael Braun Pivet, a justifié cette répression par des « dégradations » sur la statue de la loi et une porte devant l’Assemblée. La peinture employée, à la craie, est pourtant lavable à l’eau et biodégradable... Quant aux danses et chants, ils constitueraient des « pressions inqualifiables » sur les parlementaires selon la présidente de l’Assemblée.
Cette surenchère verbale ne trompe personne. Une telle répression est inacceptable de la part du gouvernement qui semble plus que jamais aux abois devant le soutien populaire au mouvement contre la réforme des retraites. (...)