
Pour empêcher la mobilisation grandissante d’en finir avec le chantier du métro et les projets immobiliers de la colline de Strefi, le gouvernement Mitsotakis a, une fois de plus, renforcé la présence policière dans le quartier réputé pour sa résistance.
Ce vendredi 9 septembre, à la tombée de la nuit, des centaines d’hommes casqués et armés étaient un peu partout autour du quartier, littéralement encerclé, et, par endroits, à l’intérieur, à plusieurs coins de rue.
À plusieurs reprises, les actes de violence et de répression ont été nombreux : gaz lacrymogène sur des personnes âgées et des enfants, coups à répétition sur des manifestants et parfois même sur des passants qui avaient le tort, selon eux, de défendre les militant-es du quartier, puis fin de soirée en bataille rangée aux abords de la place puis un peu plus loin…
Exarcheia reste Exarcheia, quoiqu’on en dise : même affaibli par les assauts du pouvoir, les trafics de la mafia et la gentrification galopante, ce quartier continue de respirer la liberté et la révolte. (...)
💥La tension monte dans les rues d'Athènes contre la "police universitaire" créée pour patrouiller sur les campus afin de réprimer toute activité politique anticapitaliste et alternative.
Les affrontements se déroulent depuis environ 2 semaines.
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— AIM - Fr (@AIM_fra) September 19, 2022
🧐Charge de la police, gaz lacrymogène et canon à eau à #Athenes la nuit dernière contre des #etudiants qui protestaient contre le déploiement de la #Police universitaire sur les #campus grecs.#Greece #Grece #Universite @YvesPDB @BugaultV pic.twitter.com/Ii5h7InuVm
— Didier (@LetItShine69) September 19, 2022