
Les militants du CREA contestent leur expulsion mardi du bâtiment allée des Demoiselles. Ils l’ont fait savoir hier. Bilan : cinq interpellations et peu ou pas de dialogue.
Mercredi à la mi-journée, des militants du CREA se sont rendus au siège de la direction régionale de la cohésion sociale à Toulouse. L’objectif pour eux étant « d’entrer en contact avec le ministère des affaires sociales », propriétaire du bâtiment allée des Demoiselles dont ils ont été expulsé mardi, via son antenne locale. (...)
Une petite délégation a pu pénétrer dans les bureaux de la direction régionale tandis que les forces de police investissaient le hall de l’immeuble empêchant les autres manifestants de manifester. Tandis qu’à l’extérieur des échauffourées éclataient et des coups de matraque volaient, à l’intérieur le contact avec le ministère était avorté selon les militants du CREA.
Un militant a été blessé au visage et un autre interpellé à la sortie de la petite délégation. Plus tard, alors que le cortège se dispersait, trois autres personnes étaient également interpellées dans les rues voisines.
Quatre d’entre eux ont été relâchés en début de soirée, le cinquième a passé la nuit en garde à vue pour outrage à agent.