
Chaque jour, la menace se fait plus pressante : on ne cesse de nous parler de « relocalisation de l’économie » mais de partout s’exercent des forces pour finaliser et ratifier ce qui serait l’un des plus grands accords de libéralisation du commerce au monde, l’accord UE-Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay). Auxquels s’ajoutent les accords UE-Chili et UE-Mexique.
N’ont-ils donc rien d’autre à proposer pour renforcer les liens entre l’UE et les pays d’Amérique latine, et plus largement entre les populations de ces pays, que de finaliser d’énièmes accords de libéralisation du commerce qui visent principalement à importer toujours plus de ressources naturelles en Europe (agricoles, minières et énergétiques) pour exporter des voitures thermiques et des pesticides ?
Une alternative existe : elle est portée par la société civile qui propose de refonder nos relations commerciales sur d’autres principes que le dumping social, fiscal, écologique généralisé.
A l’occasion de la réunion des ministres du commerce des États membres de l’UE des jeudi 24 et vendredi 25 mai, ces mêmes organisations de la société civile européenne, dont le collectif Stop CETA-Mercosur, appellent à une semaine d’actions pour s’opposer à ces accords de commerce. Rejoignez-nous !
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Pour bloquer l’accord UE-Mercosur, demandons aux collectivités territoriales de s’engager
Alors que la pandémie et la guerre en Ukraine ont révélé au grand jour les fragilités économiques, sociales et sanitaires engendrées par la mondialisation néolibérale et productiviste, à Bruxelles, la Commission européenne cherche à ressusciter l’accord UE-Mercosur quoi qu’il en coûte.
Au moment où les promesses de « relocalisation » et de régulation de la mondialisation sont progressivement mises en sourdine, l’accord UE-Mercosur, pourtant largement rejeté par l’opinion publique, vise essentiellement à importer plus viande et de soja en Europe et exporter plus de pesticides et de voitures thermiques. Pour bloquer les projets de la Commission européenne, il convient d’augmenter la pression afin que l’accord UE-Mercosur soit abandonné, et que la politique commerciale européenne soit revue en profondeur.
Raison pour laquelle le collectif Stop CETA-Mercosur, en lien avec les coalitions européennes et transatlantiques de la société civile, et en droite ligne des 1850 collectivités territoriales ayant pris position en ce sens en 2019-202, nous appelons les collectivités territoriales françaises à voter des voeux "Non à l’accord UE-MERCOSUR ! Oui à la relocalisation écologique et solidaire". (...)