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Paris s’éveille
Appel de la Coordination Nationale Lycéenne
Lun 25 Oct 2010
Article mis en ligne le 25 octobre 2010

Nous, lycéens de 8 villes réunis en coordination nationale le 24 octobre 2010, constatons l’ampleur de la mobilisation dans la jeunesse. Les manifestations des jeudi 14 mardi 19 octobre et jeudi 21 ont été une réussite pour tous, mais plus particulièrement pour les lycéens, qui étaient plusieurs dizaines de milliers dans les cortèges. Nous refusons d’être une génération sacrifiée, de nous résigner à un avenir de misère et de précarité. Nous faisons peur au gouvernement, car nous nous sommes nombreux et nous donnons confiance au reste des travailleurs pour qu’ils continuent la mobilisation, ce gouvernement qui n’hésite pas à employer une répression brutale à notre encontre : arrestations, lycéens blessés...

Cette réforme est injuste, car elle fait payer aux travailleurs le prix d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Pour ceux qui ont un emploi elle signifie se tuer à la tâche, et pour ceux qui en sont privés ou qui n’en n’ont pas encore comme les jeunes elle est synonyme de plus de chômage. Il nous faut des emplois et des vrais salaires. Au contraire, le gouvernement supprime des postes, notamment dans l’Éducation nationale. Pour les jeunes, c’est la double peine : éducation au rabais pour se retrouver au chômage.(...)

Nous invitons l’ensemble des lycéens mobilisés à développer des liens avec les autres secteurs mobilisés étudiants et salariés en participant à des cortèges communs dans les manifestations, à des actions communes pour étendre la grève ainsi qu’aux AG interprofessionnelles qui existent. Nous invitons les lycéens à prendre contacts avec les cheminots grévistes pour organiser des actions communes dans les Gares le vendredi 5 novembre.

Le mouvement doit s’accélérer et s’amplifier pour aller vers la grève générale, seul moyen de faire céder le gouvernement.

Nous exigeons :

• Retrait de la loi

• Retraite à 60 ans à taux plein à 37,5 annuités

• Prise en compte de la pénibilité au travail

• Prise en compte des années de formation et des périodes d’inactivité forcée dans le calcul des annuités