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Relocalisons
Appel à la création, à la préservation et à l’extension des ceintures vivrières autour des agglomérations
Relocalisons lance un appel à une campagne nationale
Article mis en ligne le 31 mars 2011
dernière modification le 29 mars 2011

4 000 ha de terres agricoles disparaissent, chaque année, en France : l’équivalent d’un département est ainsi englouti sous le goudron et le béton, tous les 7 ans.

Ces terres sont remplacées, à 50%, par des maisons individuelles et, à près de 20%, par le développement du réseau routier, accompagnant cette expansion. A cela s’ajoute ici un aéroport, là une plate-forme logistique pour la grande distribution, une zone commerciale, etc.

Le nombre d’exploitations a ainsi été divisé par deux, en 20 ans, tandis que leur surface moyenne a presque doublé (42 à 77 ha).

Les anciennes ceintures maraîchères aux portes des villes ont disparu, remplacées par des cultures céréalières d’exportation sans lien avec les populations locales.

Nous demandons aux responsables politiques :
1) de prendre des mesures efficaces et immédiates pour protéger durablement les zones agricoles (...)

2) d’affecter les terres préservées à l’alimentation des populations locales (...)

3) de permettre l’installation de nouveaux / nouvelles paysan-e-s et de paysan-e-s sans terre , par la location de terres achetées par les Départements, les Régions et des coopératives d’achat. (...)

4) de permettre une alimentation saine et de proximité pour les populations locale (...)

5 ) d’élaborer un projet de développement pérenne de l’agriculture vivrière (...)

6) de financer, intégralement, une recherche publique agricole indépendante (...)

demandons à chaque agriculteur :

* de céder ou mettre à disposition une ou plusieurs de ses parcelles qu’il ne peut / ne veut pas exploiter à une réserve foncière (régie municipale, départementale ou Régionale ou coopérative) dans le but d’installer de nouveaux / nouvelles paysan-e-s.

* de favoriser, dans la mesure du possible, les circuits courts, pour l’écoulement de sa production.

Nous demandons à chaque citoyen :

1) de participer à cette campagne …
 en sollicitant dans chaque ville ses élus, et les agriculteurs autour de l’agglomération et de nous faire connaître dans sa région les terres vivrières en danger.

2) de lancer ou d’appuyer partout où cela est possible des initiatives locales qui agissent pour l’agriculture vivrière de proximité :

* Jardinage, qu’il soit individuel ou collectif, dans les écoles et collèges, etc. En plus des jardins partagés « classiques » (également appelés jardins familiaux, collectifs, et anciennement jardins ouvriers), créer des associations d’échanges de jardins entre voisins pour que ceux qui ne cultivent pas leurs jardins permettent à des jardiniers amateurs de le faire, pour mutualiser et partager le matériel de jardinage.

* AMAP et circuits-courts,

* Foire et marchés de producteurs bio.

3) de soutenir financièrement par ses achats :

l’agriculture et l’alimentation de proximité (artisans et producteurs locaux, vente à la ferme, marchés de producteurs), et de les soutenir par l’épargne solidaire dans le rachat collectif de terres agricoles orienté vers l’alimentation locale.

4) de semer des graines, planter des arbres fruitiers partout où cela est possible en ville et en périphérie urbaine (toits, parcs…) (...)

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