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Amnesty International
Amnesty International : 5 faits terrifiants sur la politique migratoire de l’Europe
Article mis en ligne le 16 août 2014

(...) Aucune mesure concrète ou significative n’a été prise par l’UE ni les Etats membres pour protéger efficacement les migrants et les réfugiés qu’il s’agisse de réduire le risque de naufrages, d’éviter que des personnes soient contraintes de prendre des routes dangereuses et d’être exploitées, maltraitées.

 POUR L’UE, LES FRONTIERES SONT PLUS IMPORTANTES QUE LA VIE DES MIGRANTS

Depuis un an, pour l’UE et pour les Etats membres, les frontières sont restées plus importantes que les vies des personnes qui s’y trouvent en danger.

Protéger les frontières plutôt que protéger les vies et les droits des migrants et des réfugiés : tel est le choix de l’UE et des Etats membres. (...)

 LES FONDS EUROPEENS SONT MAL REPARTIS

Le 9 juillet encore nous appelions à un changement général de politique de l’UE. Nous avons pointé du doigt la répartition honteuse des fonds européens au profit quasi-exclusif du contrôle des frontières extérieures plutôt que pour la protection des migrants et des réfugiés.

Un autre signe de cette volonté de persévérer dans la construction de la Forteresse Europe. (...)

 L’ITALIE EST LA SEULE A SAUVER LA VIE DES MIGRANTS

L’Italie a, seule, mis en place une opération immense de recherche et de sauvetage, ce sont près de 70.000 personnes qui ont ainsi pu être sauvées.

Preuve que si les Etats le décident, des solutions existent. Mais l’Italie a été pointée du doigt par des Etats membres, accusée de favoriser l’arrivée des migrants. (...)

 3 CHOIX POURRAIENT SAUVER DES MILLIERS DE VIE

Un changement profond de logique pour placer le respect des vies humaines et des droits humains au cœur de toutes les décisions qui concernent les migrations. Cela signifie concrètement :

• mettre en place des opérations de recherche et de sauvetage en mer de façon coordonnée et soutenue par l’UE.

• ouvrir des voies d’accès sécurisées pour les réfugiés – l’on pense ici aux réfugiés Syriens nombreux parmi celles et ceux qui ont péri en mer, qui sont en butte aux contrôles violents aux frontières de l’UE.

• ne pas coopérer avec des Etats qui ne respectent pas les droits des migrants et des réfugiés.

Trois pistes que nous ne cessons de rappeler à la France, à l’UE et aux Etats membres dans le cadre de la campagne #SOSEurope.

Trois pistes que nous avons portées à la connaissance du ministre de l’Intérieur le 3 juin 2014 en lui remettant autant de bateaux fabriqués par nos sympathisants et militants qu’il y a eu de morts en mer à nos frontières depuis trois ans.

Trois pistes que nous avons soumises aux parlementaires européens lors des élections européennes et que près d’un quart des élus se sont engagés à soutenir.

Trois pistes que nous ne cesserons plus de rappeler, proposer, défendre au cours des prochains mois, alors que l’UE dispose d’un nouveau Parlement, d’un nouveau Président, de nouveaux commissaires européens.